BEAUCE ART : YANN NORMAND

Par: Joffre Grondin

Yann Normand, un homme et son acier

Première année de ce lancement d’art qui pourrait, si tout va bien, devenir un tremplin extraordinaire, international, pour Saint-Georges, nous continuons dans la présentation de la première édition de ce qui pourrait devenir, un événement international recherché. Autrement dit, il ne faut pas oublier la vision des promoteurs ou, devrions nous dire, des créateurs de l’événement qui était de faire son possible la première année, et par la suite de multiplier son expansion.

Vous apercevrez le troisième sculpteur à votre droite, toujours en entrant par la passerelle côté Ouest. Il demeure à Sainte-Brigitte de Laval, son nom est Yann Normand.

Yann Normand, artiste autodidacte originaire de Québec, amorça son travail par le dessin et la peinture. Ses expériences personnelles le conduisirent vers le chemin de l’exploration artistique puis par ricochet vers l’acquisition des techniques nécessaires à son travail. Profondément attiré par les matériaux industriels et mu par le désir de s’exprimer par la sculpture, Normand choisit l’acier comme médium. Les techniques de travail du métal lui permettent alors de créer des œuvres complexes au travers desquelles se manifeste une sublime harmonie entre le monde matériel et le monde spirituel. Dévoué à la sculpture depuis plus d’une douzaine d’années, s’inspirant continuellement du silence, de l’équilibre entre les forces naturelles, d’éléments spirituels, puis industriels.

« Persistance intemporelle » est une photo de l’esquisse fournie par l’artiste. Avec ses 670 cm de hauteur, l’assemblage de 22 pieds de plumes de métal dominera les passants.

Projet

« Persistance intemporelle » est une sculpture en acier (670 x 168 x 229 cm). Deux solitudes résignées, gonflées du désir de l’Autre. De cet Autre dont on pressent l’existence inespérée. Le souffle chaud les a soulevés, poussé tendrement l’Un vers l’Autre. Ils ont tournoyé doucement, frêles, fébriles et frissonnants, sans se toucher, mais tout près, si près, que leurs âmes se sont frôlées. Fugaces fragments d’immortalité. Ils se sont vus, sous la clarté du jour éternel, telle une ode à la sublime pureté dans l’imperfection.