Ajoutez ce site comme page de démarrage

Joyeux Noël et tout et tout!

Un an de plus s’achève. Un autre va bientôt commencer. On ne peut pas dire que 2019 a été très calme dans le monde, mais au Québec, pas de catastrophes, on dirait même que ça s’améliore. Ça a brassé pas mal dans beaucoup de pays, où les répressions ont été et sont encore souvent violentes. Ici, on a marché pour sauver la planète et… tout est assez calme finalement. Calme, pas figé; ça avance dans le calme. Peut-être un indice de civilisation, qui sait!

Si votre vie a relativement bien été cette année, soyez-en reconnaissants. Si la vie ne vous a pas ménagé, dites-vous que vous n’êtes pas seul, et après tout, vous êtes encore là.  

Si vous êtes encore en vie, il y a une bonne raison. 

En cette fin d’année, Beauce Magazine vous souhaite de profiter au mieux de ce temps de pause avec amis et famille, et qu’une petite brise gonfle vos voiles pour l’année qui vient.

Vous  êtes un nouvel arrivant ? Que notre coin de pays, la Beauce, devienne pour vous un petit coin de paradis pour y prendre racine.

On fête quoi au juste?

Il existe une si abondante littérature sur l’origine de la fête de Noël, du père Noël, du sapin, des chansons dans les rues, qu’en lire trop risque d’être sérieusement déprimant. Ne faites pas votre grand ménage du printemps et vous verrez la poussière s’accumuler; imaginez la poussière dans deux mille ans de traditions diverses sans grand ménage.

Le cas du père Noël se règle facilement. Celui que l’on connaît a été inventé par la compagnie Coca cola dans les années 1930 pour une campagne de publicité. Il ne tient plus de bouteille de Coke, mais il est passé tel quel dans la tradition. Il est devenu généraliste. Il peut vendre n’importe quoi.

Il suffit de taper « origine de Noël » dans Google ou un autre moteur de recherche et vous avez un tsunami d’informations. 

Simplifions. Tentons de simplifier, au moins. 

Noël est supposé commémorer la naissance du Christ, aussi appelé Jésus Christ, Jésus de Nazareth, le Nazaréen, JC, le Sauveur, ou Jésus tout court. 

Ce qu’on retient de ce passage de la littérature de ces âges passés est qu’on ne sait pas la date ni l’année précise de la naissance du fils de Joseph de la maison de David, marié avec un méchant pétard, la plus belle de son temps. On n’a pas de photo, mais on peut facilement imaginer sa beauté. Et il paraîtrait que quand elle te regardait dans les yeux, tu devenais tout bizarre en dedans. Joseph, c’était un chanceux de bon gars. 

Revenons à fiston. Il paraît que c’était quelqu’un ce petit bonhomme-là. Même tout jeune. Pas une once de malice. Un mélange du côté bon gars de son père et des yeux de sa mère. Un amour d’enfant quoi.

Les informations de l’ère pré-Wikipédia, glanées dans un livre monté à partir d’une collection de documents mis ensemble deux ou trois centaines d’années après les faits, sont peu précis et même contradictoires, mais donnent quand même une très bonne idée de l’année, plus ou moins 3 ou 4. Le fait est établi qu’il a existé, à une époque assez précise dans le temps, en se basant sur la vie des Romains empereurs.

Pour référence, le livre s’appelle La bible. Il y a, en fait, plusieurs versions. Cependant, elles ne sont pas nommées, 1.0, 1.1, 1.2, 2.0, etc., car il a fallu des centaines d’années pour adopter ce système, pourtant simple.

Si vous en voulez un, il y en a dans tous les motels. 

Saturne. Avant d’être une planète, c’était un dieu.

Apparemment, la date de ce qu’on appelle maintenant Noël aurait été fixée au temps des Romains — ils sont fous ces Romains — pour coïncider avec la date suivant la fin des Saturnales, qui étaient une semaine d’orgie totale avec sexe à volonté, gens qui couraient dans les rues avec pas d’linge su’l dos, bref tous nus, en chantant ce qui n’était sûrement pas des cantiques. 

C’était la semaine du 18 au 24 décembre. En Italie, on peut se permettre de courir tout nu dans les rues à cette époque de l’année, sans risquer de s’enliser dans un pied de sloche, ou de se geler le moineau à moins trente sous zéro dans trois pieds de neige. 

Et swing la baquaise dans l’fond d’la boîte à bois. Hi ha!

Et donc, le lendemain, 25, était le solstice d’hiver, la journée la plus courte de l’année. Bon, en fait c’est le 21, mais ça fait longtemps et les calculs étaient moins précis, car les ordinateurs chauffaient au bois, ce qui les rendait beaucoup moins performants.

En bref…

Rien n’a vraiment changé. C’est une semaine d’orgie… d’achats avec une fête qu’on est rendu pas trop sûr de savoir pourquoi on la fête, mais on sait que ça coûte cher.

Plus ça change, plus c’est pareil… et swingez votre compagnie.

Il reste que…

Malgré tout ce qu’on peut lire et écrire, malgré l’état traumatisant de la situation mondiale, deux mille ans plus tard, on se souvient encore de cet amour d’enfant devenu un homme bon, qui parlait d’amour. C’est sûr que si t’é trop bon, le monde abuse de toi. Y’en a qui pensent qu’il n’avait pas assez développé son côté Clint Eastwood pour balancer les deux. Peut-être, mais…

…malgré tout, son message a traversé le temps, et comme a chanté Céline, l’amour existe encore. 

Joyeux Noël à tous ! Et que 2020 vous soit favorable. Si elle ne l’est pas, dites-vous que si vous êtes encore en vie, il y a une bonne raison.

PBeauceville
CarteDanaki
St-Côme
Raymond Vachon
SHSartigan
CarteVetementsSevigny

Chercher dans les archives

Chercher par date
Chercher par catégorie
Chercher avec Google

Galerie photo