LISE BERNARD, ARTISTE PEINTRE
Venez visiter « L’autre côté du monde »
La collection « L’autre bout du monde » de l’artiste peintre Lise Bernard.
Les expositions estivales d’été du Centre culturel Marie-Fitzbach sont lancées le jeudi 28 mai. Caroline Veilleux et son équipe ont choisi cette fois d’offrir au public papillons monarques, libellules et bicycles antiques, ainsi que la collection L’autre côté du monde, de l’artiste peintre Lise Bernard.
Les sources d’inspiration varient incroyablement d’artiste en artiste évidemment, mais chez Lise Bernard, cette source est limpide. L’artiste avance que c’est une « passion pour l’Humain et la force extraordinaire qui l’habite », ajoutant « particulièrement et encore davantage celle des femmes, femmes d’ici et d’ailleurs, qui, à travers l’histoire, se font porteuses et gardiennes de l’humanité ».
Pour nourrir l’acte de création essentiellement intuitif chez elle, quoi de mieux que des immersions dans des lieux et des espaces complètement différents du quotidien. Après tout, si les voyages forment la jeunesse, ils inspirent aussi les artistes. On pourrait dire « nourrissent l’inspiration ».
Revitaliser l’inspiration
Un périple en Asie, en 2014, notamment au Myanmar avec ses pagodes colorées et au dépaysant Vietnam, est suivi d’un autre en Afrique, Kenya, Tanzanie et Burkina Faso. Elle participe même à un safari, à la rencontre du « big five », les cinq gros : le buffle, l’éléphant, le lion, le rhinocéros et le léopard.
Non seulement a-t-elle pu voir les 5 gros et les observer, mais bien d’autres encore, gnous, zèbres, girafes, hippopotames, quantité de singes, d’oiseaux et d’antilopes, en plus d’avoir la chance d’assister à l’impressionnant phénomène de la migration d’animaux. « Il y a quelque chose de spécial en Afrique… c’est le berceau de l’humanité », soupire l’artiste, avec des images rémanentes dans les yeux.
De retour de ces voyages au bout du monde, dans ces nouveaux espaces qui sont presque hors du temps, l’artiste est revenue imprégnée de sensations, d’images, de couleurs, de facettes variées de l’être humain et de son environnement.
Créations
À la dizaine de toiles déjà en lien avec le thème « L’autre côté du monde », 14 nouvelles toiles voient le jour en une année, qui porteront la collection aux deux douzaines de toiles que vous pourrez goûter du 28 mai au 23 août au Centre culturel Marie-Fitzbach.
« L’autre côté du monde » est définitivement une collection de haut niveau.
Mais comment donc apprécier ?
« Que mes toiles soient habitées de formes organiques aux contours flous, ou encore plus abstraites et sans présences humaines tangibles, toujours, je préfère évoquer plutôt que dire », confie Lise Bernard. Nous avons demandé à madame Bernard comment faire pour apprécier ses toiles. N’ayez pas peur, ce ne sera pas un guide d’emploi ; prenez ça comme une sorte d’expérience ou un jeu ou mieux, comme votre voyage de « L’autre côté du monde ».
Il faut se rappeler que pour Lise Bernard l’acte de création essentiellement intuitif. « Je me laisse guider par ce qui m’habite. Matières et couleurs m’appellent, des formes se révèlent, des images émergent ». Elle découvre son œuvre en la créant.
Vous regardez la toile. « Qu’est-ce qui se dégage, me touche ? Pourquoi ? La raison précise n’est pas nécessaire à savoir. Vous interprétez d’après votre propre vie », dixit Lise Bernard.
On pourrait dire qu’il faut avoir la tête vide et attendre l’impression qui va vous envahir. Examinez l’ensemble et les détails, mais un peu comme si, en regardant la toile, les données étaient envoyées à votre ordinateur central personnel, qui analyse toute la mémoire de votre vie dans les moindres détails, et qui vous envoie sa réponse sous forme d’émotion, ou peut-être en mots qui vous viennent, d’une façon très délicate, sans que vous ayez à fournir le moindre effort.
Ensuite, regardez le titre du tableau. Ce n’est pas là par hasard.
Vous ne voyez pas la relation entre ce titre et votre perception. Il n’y a pas de mauvaise réponse. Ce que vous percevez vous appartient. Il n’y a pas de compétition, et chacun possède une perception différente du voisin. Il faut savoir aussi que selon l’artiste, « on s’accorde souvent sur l’essence », pas nécessairement sur les détails.
Ce genre de perception s’améliore avec l’usage. Sans effort, sans formule, sans douleur.
Votre perception est la plus importante pour vous, sans compétition avec celle des autres, qui sont différentes.
Le processus est l’inverse de l’expérience habituelle de la vie quotidienne qui nous force à analyser et évaluer logiquement en se soumettant à certaines règles de société, dont celle de compétition.
Le plus beau est à venir
Ce n’est pas fini. L’œuvre de Lise Bernard est créée par intuition. Elle en a une certaine perception très personnelle. Vous avez la vôtre. En partageant avec l’auteur votre perception, c’est comme y ajouter une dimension, la grande roue du partage qui nourrit les deux interlocuteurs. Chacun y trouvera son bénéfice, et s’enrichira.
Un habitué des galeries d’art, lui-même artiste, confiait le soir du lancement, en parlant de Lise Bernard, « elle a passé la ligne », voulant dire qu’avec cette collection, l’artiste était passé à une « coche » supérieure.
Une collection qui passe la ligne vers « L’autre côté du monde », voire même un sentier menant à un voyage mental vers d’autres mondes mérite d’être vue.
Ah! oui, on peut les acheter, ces œuvres inspirantes.
Tableaux personnalisés
Si vous souhaitez avoir chez vous une œuvre personnalisée originale et unique, des dimensions que vous désirez, que ce soit petit ou grand, Lise Bernard vous offre cette possibilité. Précisons, petit, grand, ou immense. La toile Home… Sweet home ! qui orne un mur de 7 pieds de large par 18 pieds de haut d’une résidence privée a des dimensions de 4 pieds par 12 pieds. Contactez l’artiste au [email protected] et visitez son site : www.lisebernard.com