Entente fédérale-provinciale
RETOUR DE LA TAXE SUR L’ESSENCE
La photo officielle. Jean-Rock Veilleux, préfet de la MRC de Robert-Cliche, Robert Dutil, député de Beauce, Maxime Bernier, député de Beauce et ministre d’État, Pierre Moreau, ministre des Affaires municipales, Claude Morin, maire de Saint-Georges, Pierre Bégin, préfet de la MRC de Beauce-Sartigan, et Richard Lehoux, préfet de la MRC de la Nouvelle-Beauce.
Les municipalités de la Beauce étaient tous sourires le 19 septembre dernier alors que l’entente fédérale-provinciale sur le retour de la taxe sur l’essence était annoncée. La rencontre réunissait, en plus de maires et préfet, le ministre et député de Beauce Maxime Bernier, le ministre des Affaires municipales Pierre Moreau, et Robert Dutil, député de Beauce-Sud.
Dans le cadre de la nouvelle entente relative au Fonds fédéral de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec pour les cinq prochaines années, 48 294 483 $ seront versés aux municipalités de la Beauce : en gros, 22 M$ dans Beauce-Nord et 26 M$ dans Beauce-Sud.
Les sommes sont principalement consacrées à des travaux d’infrastructures, « les problèmes qu’on enterre », comme l’humour de Robert Dutil qualifie l’eau et les égouts.
Cependant, comme l’a déclaré Maxime Bernier, « les municipalités pourront maintenant financer des projets de loisirs, de culture et de sport, en plus de réaliser les projets traditionnels », eaux usées, potables et routes locales. Il s’agit de 20 % de la somme que chaque municipalité pourra utiliser à son choix.
La non-officielle, prise tout de suite après la fin de la conférence de presse, mais avant la photo officielle. Tout le monde est absolument heureux. Robert Dutil et Maxime Bernier écoutent quelqu’un qui est hors champ ; Pierre Moreau écoute Claude Morin parler de si par hasard le Quai Pinon… et les trois préfets Pierre Bégin, Richard Lehoux, Jean-Rock Veilleux sont au paradis des préfets, des dollars dans les yeux.
« On attend cette entente depuis très très longtemps », a dit Robert Dutil, « surtout sur une période suffisamment longue pour pouvoir planifier ». Les nouvelles souplesses, notamment le 20 %, sont une grande amélioration, affirme le député.
Les priorités
Le ministre Moreau a décrit l’ordre des priorités auxquelles sont astreints les villes et villages. La première étant l’installation des infrastructures pour les eaux potables et d’assainissements; la deuxième, des études pour améliorer la connaissance des infrastructures municipale; en troisième, le renouvellement des conduites d’eau potable, et la dernière, la voirie locale, les infrastructures des matières résiduelles, les infrastructures municipales culturelles, sportives ou de loisirs.
Un 20 % de la somme est exclu de ces priorités, et est au choix de la municipalité.
Le double plus 2 %
Le ministre Bernier n’a pas manqué de souligner que le programme a été prolongé à 5 ans, que l’allocation a été doublée et, en plus, indexée de 2 % par année.
Les trois élus ont insisté sur le grand esprit de collaboration qui existait entre le fédéral et le provincial.
Les maires semblaient, ma foi, fort satisfaits. Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, pensait au Quai Pinon, avec un certain sourire. Un bon augure.
