Gédéon Roy au Musée de l’Entrepreneurship beauceron
Par: Joffre Grondin

Trois générations: René Veilleux junior (4e génération), sa mère Colette Bourque (3e génération), L’ancêtre Gédéon Roy, Louis-Philippe Veilleux, (5e génération, fils de René) et Catherine Veilleux, (soeur de René)
On dévoilait jeudi une nouvelle banderole au Musée de l’Entrepreneurship beauceron, pour honorer un entrepreneur de la région, Gédéon Roy. En un sens, on peut dire qu’il était temps. Comme il est écrit sur la plaque qu’on a placée pour informer les visiteurs, « n’est-il pas normal qu’un Roy crée une dynastie ? » La Maison est maintenant à la 5e génération. Il était normal d’avoir une place parmi les grands entrepreneurs beaucerons.
Né en 1870, Monsieur Gédéon Roy a fondé la première maison funéraire de la région en 1890. On ne se trompe pas en appelant ça un service essentiel. En 1921, il devient le premier embaumeur de profession de toute la Beauce.

Trois membres du C.A. du Musée de l’Entrepreneurship beauceron, une souriante madame Constance Dionne, le souvent très exubérant, sinon effervescent président Joseph-Richard Veilleux, avec en fond de scène le toujours calme Daniel Lessard.
Colette Bourque, femme de Louis-René, souligne que le fondateur était un homme très généreux, fournissant des funérailles gratuitement aux personnes très pauvres du temps. La tradition ne s’est pas perdue d’ailleurs, la maison ayant fait un don très apprécié au Musée de l’Entrepreneurship.
Sautons des étapes, les générations se succèdent. La Maison Roy & Giguère nait d’une fusion en 1982. Le Parc commémoratif en 1999 conduira à une expansion en Beauce et dans Les Etchemins.
Le Musée
Vous le croirez si vous voulez, mais le Musée de l’Entrepreneurship beauceron est visité par énormément de gens… de l’extérieur de la région. Beaucoup de citoyens ignorent qu’il est situé au 4e étage de la bibliothèque Marie-Fitzbach à Saint-Georges.

Joseph-Richard Veilleux, René Veilleux, le député Robert Dutil, le pro-maire Marcel Drouin, Catherine Veilleux, Colette Bourque et Louis-Philippe Veilleux, sous le regard du fondateur.
Toujours est-il qu’il fallait trouver un endroit pour placer la bannière du nouvel arrivant dans le Musée. Ce n’était pas facile. Il y a déjà beaucoup d’entrepreneurs présents. De plus, ces photos sur tissu font plus de 2 mètres de hauteur, près de 7 pieds, et il faut qu’elles soient bien en vue.
Un certain après-midi, trois membres du C.A. ont arpenté le Musée pour trouver. Pas évident. Après pas mal d’arpentage, soudain, la lumière fut. Le seul endroit qui restait et en même temps, le meilleur possible. On ne pouvait trouver mieux. Juste à côté de la porte.
Il faut savoir que le parcours du Musée est conçu pour entrer par une porte qui vous montre différents artéfacts qui avancent dans le temps et vous font sortir par une autre porte.
La dernière chose que l’on voit en sortant est le visage de Gédéon Roy, le fondateur de la Maison par laquelle il faudra tous passer, pour sortir… de cette vie.

Daniel Lessard, vice-président, que l’on voit ici avant le dévoilement, rappelait que si vous ne voyez pas la photo de votre famille dans le corridor en entrant, c’est que vous ne l’avez pas apportée. «Qu’est-ce que vous attendez?» disait-il. Il faut savoir que la Société historique Sartigan partage le 4e étage avec le Musée. L’invitation est quand même lancée pour la photo de votre famille. Qu’est-ce que vous attendez?
En vérité, en vérité, je vous le dis, il était juste et nécessaire qu’il soit placé ainsi, dans les siècles des… faut pas se laisser emporter quand même.
En fait, c’est un très beau clin d’oeil aux entrepreneurs beaucerons qui oeuvrent vraiment dans tous les domaines, de l’agréable à l’indispensable.
Bienvenue à ces cinq générations d’entrepreneurs.