PENDANT QUE JEAN CHAREST FOMENTE LA VIOLENCE
Bonne Fête nationale
Par: René d'Anjou
ÉDITORIAL
C’est notre Fête nationale, la question qui se pose « sommes-nous morts », il y a-t-il un espoir pour que nous renaissions ? Pour renaître et survivre, il faut prendre la parole ; nous n’y avions plus cru, mais ce sont les jeunes qui nous ont réveillés ; ils se sont levés, ont pointé du doigt les politiciens qui se croyaient tout permis sous prétexte qu’ils avaient été élus.
Nous vivons un drôle de contexte, car ce sont les jeunes qui ont pris la relève pour faire entendre leur voix alors que nous, les ainés, courbons l’échine depuis quelques années, sans doute fatigués de ne plus oser nous faire entendre. Nous avons une dignité à reconquérir et c’est grâce aux jeunes, en qui nous n’avionsvque peu d’espoir, qui se sont levés et qui ont osé dire « qu’on respecte nos droits ».
Bien entendu, à cause d’un premier ministre, qui perd de plus en plus notre confiance, les jeunes ne sont pas écrasés, non, ils se tiennent fièrement debout et, tiennent tête à Jean Charest, qui, avec son équipe, fomente la violence en calculant que les ainés et l’ensemble des électeurs vont le croire et le réélire facilement pour qu’il puisse continuer à imposer ses lois et nous assagir pour de nombreuses années.
Yann Perreau, chante Qu’avez-vous de mon pays qui n’existe plus, un moment intense de réflexion.
Où est notre fierté ? Elle est là où Jean Charest a les mains sur le volant ? Là où le ministre des « fricnances » ne veut surtout par arculer ? Là, au cœur de Montréal où le français est en perte de vitesse, mais pour la ministre Saint-Pierre, NON, c’est faux, parce que selon elle en tant que francophone, si nous insistons, nous pouvons nous faire servir en français.
Notre Fête nationale doit aussi être le moment de nous pencher sur notre passé, mais entrevoir l’avenir et que sera notre avenir avec cette équipe à l’Assemblée nationale ? Il y a de quoi à être inquiets, non pas à cause des jeunes et de leurs parents qui contestent la façon de procéder de ce gouvernement, mais aussi vers la crise sociale où nous amène ce gouvernement.
Les fouilles ne font que commencer et bientôt vous ne pourrez entrer dans un lieu public sans subir une fouille en règle comme ça se passait, il n’y a pas si longtemps dans plusieurs pays, bien entendu, pour Jean Charest, et son équipe, se sera facile de prétendre que c’est de la faute des étudiants. La violence engendre la violence et on a de plus en plus l’impression de ce retrouver dans un état policier où la matraque et le poivre de cayenne ont la primauté. La vidéo qui suit n’est qu’un petit exemple. Sur Google, en inscrivant les mots « violence policière » on obtient des résultats très éloquents et il est de moins en moins facile pour les policiers de cacher leurs actes à moins de s’en prendre aussi aux photographes !
On invite les internautes à visiter le site « Nous »
http://www.nouspointdinterrogation.com/?page_id=165&pg_ind=1
C’est un témoignage de prise de parole, de réflexion sur l’État du Québec, sa démocratie et son avenir, alors que le 7 avril dernier, dans le cadre de l’événement NOUS, qu’un peu plus de 70 citoyennes et citoyens issus de différents milieux (artistique, universitaire, scientifique, politique, etc.) qui partagent des textes de leur cru, spécialement écrits pour l’occasion.
Le récent spot publicitaire du Parti libéral, mettant en vedette son chef, Jean Charest, est devenu la risée de tout le Québec et le WEB est inondé par des parodies de pastiche dans laquelle Jean Charest veut nous entraîner en se disant que les Québécois sont une gang de caves et qu’ils vont le croire.
Alors, en ce jour de la Fête nationale, on peut rigoler un peu puisque Jean Charest rit de nous depuis déjà suffisamment de temps. Nous vous invitons à voir, sur YouTube, une série de parodies inspirées de la publicité récente du PLQ.
Alors bonne Fête nationale à tous et amusons-nous en attendant les élections générales que les stratagèmes du Parti libéral du Québec prévoit pour la fin du mois d’août ou au début de septembre.