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SEMAINE DE PREVENTION DE LA TOXICOMANIE

Aider les personnes à reprendre du pouvoir sur leur vie

M. Michel Larochelle, adjoint à la direction générale du Centre de réadaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudière-Appalaches (CRAT-CA)

Dans le cadre de la Semaine de prévention de la toxicomanie, Le Centre de réadaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudière-Appalaches (CRAT-CA) profite de l’occasion pour lancer un message d’espoir à la population et rappeler que le réseau de la santé et des services sociaux offre une gamme de services aux personnes aux prises avec des problèmes de dépendance.

Les spécialistes qui y travaillent sont formés pour accompagner les personnes aux prises avec d’importants problèmes de dépendance dans le but qu’elles puissent reprendre du pouvoir sur leur vie.

Les proches peuvent également y trouver du soutien ainsi qu’un accompagnement adapté à leurs besoins. Enfin, de nombreux organismes communautaires viennent compléter le réseau de services destinés aux personnes aux prises avec une problématique de dépendance.

Un portrait

L’adjoint à la direction générale du CRAT-CA,  Michel Larochelle, explique qu’il y a quelques années à peine, l’abus d’alcool était le principal motif de consultation dans les organismes oeuvrant en dépendance.  Désormais, la dépendance aux drogues occupe une place de plus en plus importante et de nouvelles substances se révèlent dangereuses du fait qu’elles semblent entraîner l’accoutumance et la dépendance plus rapidement. Souvent offertes à peu de frais, ces drogues sont répandues et populaires auprès de certains jeunes qui peuvent les trouver trop facilement.»

Au Québec, les recherches relatives à la consommation d’alcool et de drogues démontrent qu’environ 15 % des personnes sont abstinentes tandis qu’environ  60 % en consomment occasionnellement.  Ces mêmes recherches révèlent toutefois qu’une personne sur cinq (± 20 %) présente une consommation à risque.  Ces personnes trouveront des services bien adaptés à leur réalité dans les CSSS et elles sont invitées à consulter afin d’éviter que cette habitude devienne une dépendance.  Malheureusement, 5 % d’entre elles n’échapperont pas à ce déclin.  C’est principalement pour ces hommes et ces femmes que les centres de réadaptation en dépendance déploient leurs services, en s’inspirant des meilleures pratiques issues de la littérature scientifique.

Chaque année, ce sont près de 1 800 personnes qui font appel aux services du CRAT-CA.  Près de 30 % de la clientèle a moins de 25 ans.

Si une simple consommation peut sembler anodine aux yeux de certains, sans se faire alarmiste, monsieur Larochelle insiste tout de même sur l’importance d’agir précocement pour limiter les risques.  De plus, il dit apprécier l’approche privilégiée par le ministère de la Santé et des Services sociaux dans la campagne de prévention de la toxicomanie lancée cette semaine.  « En encourageant les jeunes à s’engager et à développer leur potentiel et leur estime personnelle, nul doute que l’on peut contribuer à limiter la prévalence de la dépendance. »

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