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Un 4e laboratoire plein air sur la Réserve 

Jean Poulin, président de l’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC), et Stéphanie Bérubé, enseignante au Cégep Beauce-Appalaches, ainsi que Vincent Guillemette et Bruno Gilbert, également enseignants. Absents sur la photo: Frédéric Fortier et Nathalie Brochu, technicienne en laboratoire.

Par : Joffre Grondin

Il régnait une activité très inhabituelle sur la Réserve naturelle de la Cumberland le jeudi 22 septembre 2022. Environ 80 cégépiennes et cégépiens et leurs enseignant(e)s étaient éparpillés près du marais Poulin pour un laboratoire plein air sur la Réserve. Il s’agissait de recueillir des échantillons de 3 êtres vivants dans quatre groupes différents.

Nos scientifiques en herbe étaient à l’œuvre dans le cadre du cours de science de la nature, cours qui traite principalement de « c’est quoi le vivant? C’est quoi la diversité, et comment ça évolue », dixit Bruno Gilbert qui encadre l’activité avec ses collègues.  

L’élève devra ensuite identifier ses échantillons et préciser leur rôle dans l’immensité du monde vivant. 

Ce n’est pas tout. Les échantillons seront ramenés au laboratoire et examinés au microscope. « Une goutte d’eau, c’est un monde en soi ».

Louis Pasteur serait sûrement jaloux, car avec les outils d’études disponibles maintenant, ce qui est vu au microscope peut être projeté sur écran pour ainsi être plus facilement observable.

Le but de l’exercice pour les participants est de se rendre compte de l’utilité des milieux humides qui agissent comme filtre de l’eau, et offrent une diversité incomparable.

La diversité dans tout. Près du marais Poulin, l’enseignant Vincent Guillemette attrape des moustiques au filet pour identification. Ils sont comme collés à l’intérieur du filet. Et ce ne sont pas les bibittes qui manquent!

L’endroit idéal

La Réserve naturelle de la Cumberland est justement l’endroit idéal pour ces études, car le site est vaste, accessible et offre une impressionnante diversité. À la question « Pourquoi ici? », un des spécialistes rencontrés lors du 3e laboratoire avait spontanément répondu que c’était le site « le plus complet en région, une opportunité en or comme milieu d’étude ».

Cette constatation est toujours on ne peut plus vraie. Et avec ce 4e laboratoire, autour de 325 jeunes adultes de la région sont maintenant plus viscéralement conscients du rôle vital des milieux humides, en région, en province, au pays, dans le monde entier.

On peut le répéter

Le temps couvert et quelques gouttes de pluie occasionnelle n’enlevaient pas la bonne humeur de cette cohorte de scientifiques en herbe, près du marais Poulin. Absent sur la photo : Camille le castor, caché quelque part.

« Les milieux humides sont essentiels pour lutter contre les changements climatiques », rappelait Rafael Ziegler, professeur invité à HEC Montréal, où il donnait un cours sur le développement durable l’an dernier. 

L’encadrement était assuré par les enseignants Bruno Gilbert, Stéphanie Bérubé, Vincent Guillemette, et la technicienne en laboratoire de biologie, Nathalie Brochu.

Petit mot sur la Réserve

 Les 80 sont presque tous arrivés; mission accomplie; labo terminé dans la joie et le calme. On attend l’autobus.

Rappelons que le début de ce qui allait devenir la Réserve date de l’automne 2006, même si l’organisme n’a été officialisé qu’en 2010. Qu’en est-il en 2022 ? « Ça va de mieux en mieux », nous assure le président Jean Poulin, se référant aux activités ornithologiques, aux groupes scolaires et autres. 

Évidemment, il faut mentionner qu’une Réserve naturelle n’est pas un parc, comme celui des Sept-Chutes, qui est ouvert au public presque en tout temps. Les animaux doivent être dans un milieu naturel calme; c’est pourquoi les activités telles ce laboratoire sont occasionnelles, bien planifiées et encadrées.

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