Noël 2021! Et 2022 qui s’en vient!

Remarquez que d’habitude il y a le mot Joyeux avant Noël, mais cette année, Tranquille Noël, Calme Noël, Heureux Noël, Pas trop cher Noël, Quand même relax Noël, Ben différent mais pas si pire Noël, Pas eu trop de pelletage Noël, s’appliquent tous, et finalement on peut se dire Joyeux Noël!
Du moins c’est ce qu’on se souhaite tous collectivement.
Il faut apprécier les petits bonheurs qui passent.
On entend par-ci par-là que janvier pourrait voir arriver un reconraffinement ou un reconfinement. De toute façon, au Québec en janvier et février on s’auto confine tous un peu parce qu’il fait froid. Et rien n’empêche d’aller faire « une longue marche dans la neige », comme l’a fait le père de notre actuel premier ministre du Canada avant de démissionner. La marche fait du bien, mais ne vous sentez pas obligé de démissionner. Ça va ben aller.
D’ailleurs on pourrait dire que ça va déjà bien. Comme on dit, quand on se compare on se console. Au Yémen, les gens se mitraillent ou se font mitrailler depuis un bout de temps, en Libye, même pas capable de s’entendre pour avoir une élection, en Haïti… en Haïti ça ne change pas pour le mieux, à Singapore, les non-vaccinés… on va sauter celle-là, en Afghanistan les pères vendent leurs filles avant même leur puberté, aux Zitas Dézunis on se tire au fusil dans les rues et dans les écoles avec un acharnement surprenant et une régularité hallucinante.
Ce n’est pas exhaustif comme exemples, mais c’est pour dire que si la salle d’entraînement et le bar est fermé, ce n’est pas la fin du monde. C’est triste, mais il faut s’adapter et garder le moral. Changer un peu ses habitudes — un peu j’ai dit, pas virer sa vie à l’envers — donne des résultats surprenants. Genre un nouveau passe-temps ou reprendre quelque chose que vous aimiez faire, mais que les événements de la vie vous ont éloigné de cette activité; peut-être même une chose qui date de votre enfance. S’agit de chercher.
Et tout considéré, c’est pas mal mieux de vivre cette pandémie au Québec que presque partout ailleurs.
Étant dans les souhaits, ayons une pensée pour notre premier ministre François Legault. Aucun premier ministre au Québec n’a fait face à un tel problème, un problème qui touche tous les Québécois, leurs familles, leurs amis, leurs proches, et de très près.
Le souhait de « Bonne santé » est un peu machinal quand on est jeune, mais il prend de plus en plus de poids avec la maturité.
C’est à ce problème de santé, qui touche 100 % des gens à différents degrés, que le premier ministre Legault et son équipe doivent consacrer leurs efforts pour que les citoyens de la province « passent à travers » avec le moins de dommages possible.
En cette belle fête de Noël, ayons une bonne pensée pour le pilote du bateau Québec. Personnellement, j’aimerais pas être à sa place.
L’autre souhait, c’est Bonne année. Encore là, c’est ce qu’on se souhaite à tous en deux mots. Si on ajoute quelques mots, ce pourrait être un souhait que chacun puisse trouver dans les événements, même difficiles, des petits bonheurs à saisir pour garder la tête hors de l’eau, ou hors du banc de neige en étant convaincu que si on est vivant, il doit y avoir une bonne raison.
En fait, Bonne année, ça veut dire que quoiqu’il arrive comme événements durant l’année qui vient, je te souhaite que tu trouves le moyen, la force, l’astuce, la potion magique et la chance s’il le faut, de tourner la roue en ta faveur, et que tu aies une Bonne année.
Bref, nos ancêtres avaient raison. La concision de ces formules résume tous les souhaits, même ceux auxquels vous n’avez pas pensé.
Ces anciennes formules expriment ce que l’individu voudrait pour lui-même et qu’il serait heureux de voir arriver à la collectivité.
Ne pouvant donc trouver mieux que les centaines d’années de sagesse de ceux qui sont venus avant moi, Beauce Magazine vous souhaite un…
Joyeux Noël et une Bonne année 2022!
… Ah! oui! Surtout ne pas oublier : Bonne santé, et le paradis à la fin de vos jours.
Avec ça, on est bon pour au moins un autre douze mois.