JESSICA PRUNEAU CHANTE
Le pique-nique interculturel se porte bien !
C’est au Parc des Sept-Chutes, le 20 août dernier, qu’avait lieu la 6e édition du pique-nique interculturel annuel du comité d’Accueil en Beauce des nouveaux arrivants. Au pif, environ 125 personnes, hommes, femmes et enfants s’étaient réunis en apportant un plat à partager, comme le veut la tradition établie. Une très agréable rencontre.
Dans une ambiance décontractée, tous les gens présents pouvaient socialiser et goûter les saveurs du monde ; gourmands et gourmets se délectent. Il est assez rare de retrouver sur une même table une telle variété.
Il faut dire que le paysage et l’ambiance du Parc se prêtent à ces échanges amicaux. D’après les observations faites au cours de quelques années, il est remarquable de constater que les dizaines de personnes présentes génèrent très peu de bruit dans ces rencontres. On dirait que les conversations entre les participants — dont plusieurs ne se connaissent même pas, ou ne se voient que très peu souvent — se font comme entre vieux amis qui ne voient plus l’utilité de hausser le ton.
Une sorte de partage d’intimité qui s’est continué même durant la prestation toute en douceur de Jessica Pruneau, qui a été aussi apprécié par les oreilles et le cœur que l’ont été les aliments par les papilles.
Ce n’est pas peu dire.
Jessica Pruneau
Il y a toujours un ou une artiste invitée pour le déjeuner. Cette année, c’était Jessica Pruneau, une jeune femme en fleur qui a chanté et gagné à Londres, oui madame ! Ce serait trop long à raconter ici, mais elle a été en finale.
L’artiste auteure-compositrice-interprète également impliquée auprès de la population immigrante, a offert une prestation musicale qu’on pourrait qualifier de country folk, à la fois énergique, mais toute en douceur qui est passée de Mille après mille, de Willie Lamothe à Knocking on Heaven’s Door, de Bob Dylan à Jolene, de Dolly Parton, à Silence, de Fred Pellerin, aux Dixie Chicks et à Same Old, Same Old, de… Jessica Pruneau.
Une voix qui fait penser à Joan Baez.
Tout ça était, de toute façon, toujours du Jessica Pruneau. Comme a murmuré spontanément quelqu’un de pas loin de mon oreille gauche : « tu aimes l’écouter, même quand tu ne connais pas la chanson ». On va classer ça dans les grands compliments.
Jessica est très jolie — que voulez-vous, on est comme on est — et tout comme Joan Baez possède ce sourire éblouissant qui fait du bien à regarder. Évidemment, elle possède un timbre de voix personnel que vous pourrez entendre sur son premier album. Le lancement aura lieu le 7 septembre 2016. Intéressé ! Intrigué ! www.jessicapruneau.com
« El cajon »
La présence, un peu inexpliquée, mais appréciée de Philippe Veilleux au cajon, a contribué a meubler la sonorisation de la prestation. Le cajon, inventé au Pérou au XVIIIe siècle, est fondamentalement une boîte avec un trou à l’arrière, sur lequel le percussionniste s’assoit et sur lequel il frappe avec ses mains. Utilisé dans plusieurs pays, il est assez impressionnant comme résultat.
Un gros merci !
Nous apprécions et remercions le confrère Normand de Lessard pour l’élégance et l’efficacité avec laquelle il a invité tous les participants à se placer pour la photo de groupe qui illustre le début de cet article.