La Fête des Parfums 2016 : une bouffée d’air frais
Par: Joffre Grondin

Une des premières rencontres, en entrant par l’Est, consistait en ce trio de musicien : une claviériste, un jeune violoniste très concentré, et une jeune fille avec mélodica. Surprise ! À l’extrême droite, la responsable de la Fête des Parfums, France Quirion, aussi photographe professionnelle, est croquée, involontairement, sur la photo.
Soutenue par ses 32 exposants et par une petite brise qui portait l’odeur des 700 différents lilas de nez en nez, la Fête de Parfums du dimanche 5 juin a fait île comble. La Fête coïncidait avec la première fin de semaine d’activités de Beauce-Art : l’International de la sculpture, tenue au parc Veilleux. Une combinaison qui aurait pu sembler étrange de prime abord. Mais non.
Sur l’île, l’atmosphère champêtre toute en douceur des parfums et des goûts de la Fête, offrait l’ambiance particulière développée au cours des années. Le tout sur un fond musical agréable, mais très discret. Un peu décor de conte de fées. Et plus loin, mais pas très loin, en complémentarité, le travail sur la pierre et le métal des créateurs, souvent appuyé d’outils efficaces et bruyants, créait une synergie particulière. Du parfum évanescent à la pierre brute et au métal dense, une expérience complète des sens était offerte.
Comme il était très difficile de trouver un stationnement au cours de la journée, il faut croire que le but de cette synergie était atteint. Autour de 4 500 personnes ont marché, ont vu, ont senti, ont goûté, ont touché et entendu ce qui leur était présenté ; leur 6e sens a probablement conclu qu’il fallait revenir l’an prochain.
Concrètement…
La promenade permettait aussi d’acheter différents produits aux kiosques, qui allaient des confitures aux lilas et pivoines, en passant par les reproductions en cartes postales de l’artiste peintre Sophie Ruel, à Danaki et ses produits naturels et à l’art et artisanat du magasin général Écobonheur de Julie Asselin de Saint-Ludger.
Un atelier sur différents sujets avait lieu chaque demi-heure.
Nouveautés
L’expérience de l’an dernier ayant démontré une présence importante, l’horaire a été prolongé jusqu’à 19 h avec la collaboration de la chorale Les Rossignols et d’un duo piano et violon par Audrey Cloutier et Marlène Maheux.
Attrapée au vol, la responsable de la Fête des Parfums, France Quirion, était très heureuse d’annoncer qu’une promenade en voiture tirée par des chevaux serait bientôt là.
Autre nouveauté, Histoire de plumes, une envolée de colombes. Comme dans les films romantiques où les mariages sont accompagnés de colombes qui prennent soudain leur envol dans un grand bruissement d’ailes. C’est Marie-Renée Couillard, de qui origine le concept, qui a donné un atelier et fait des démonstrations « pour de vrai ». Certains photographes présents — dont je moi-même — ont un peu été pris de court par la rapidité de l’envol. Vous en voudriez une pour votre mariage ? [email protected]
Chaque année…
Le Lilas d’argent est décerné à un citoyen ou à une citoyenne qui a œuvré à la qualité et à l’évolution de nos paysages, donc à l’enrichissement et à la sauvegarde du patrimoine naturel. Cette année, il a été remis à Claire Fouquet, une personne qui s’est démarquée pour son implication horticole. Du 700 cultivars actuel, Claire vise le 1000, ce qui ferait du Musée des lilas le plus grand au monde.
Ici, à Saint-Georges de Beauce.

Le montage de Yann Farley est un des plus regardé sur l’Île. Les élégantes plaques d’identifications des créateurs – à droite de la photo – sont enfin en place.
Pour plus d’information sur cet événement, cliquez ici : https://www.facebook.com/LeMuseedesLilas/