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L’UNIVERSALITÉ DU SYSTÈME DE SANTÉ MENACÉE

Vanessa Roy, propose deux solutions.

Vanessa Roy, candidate d’Option nationale

Vanessa Roy, candidate d’Option nationale

Vanessa Roy, candidate d’Option nationale dans Beauce-Sud n’y va pas de main morte : selon elle, l’ouverture à un système à deux vitesses proposé en juin dernier par le Ministre de la Santé et des services sociaux Gaétan Barrette est nocif pour la santé et la productivité des Québécois(e)s.

Ceux qui reprochent aux candidats de multiplier les lieux communs et de négliger les idées seront servis. La première solution proposée par Mme Roy est de réformer le mode de rémunération des médecins. La seconde, faire du Québec un pays.

Les frais accessoires en santé : un système à deux vitesses loin de faire l’unanimité 

En juin 2015, le Ministre de la Santé et des services sociaux Gaétan Barrette a annoncé vouloir baliser les frais accessoires en santé, c’est-à-dire rendre légaux des frais pourtant illégaux selon la Loi canadienne sur la santé. Le ministre Barrette souhaite ainsi encadrer une pratique médicale dans laquelle on charge au patient un montant normalement couvert par l’assurance-maladie lorsqu’offert en milieu hospitalier. Les personnes les plus malades étant souvent les plus défavorisées, cette décision risque fortement d’aboutir à un Québec plus malade et moins productif. De nombreuses associations et regroupements, incluant le Protecteur du citoyen, ont proposé de multiples alternatives afin d’éviter un système régressif à deux vitesses. Malgré cela, le 7 octobre dernier, l’amendement au projet de loi 20 donnant le feu vert à cette pratique a été adopté.

Solution no 1 : Réformer le mode de rémunération des médecins 

Vanessa Roy rappelle que le problème des frais accessoires découle directement du mode inadapté de rémunération des médecins : « Le salaire du médecin dépend de la quantité d’interventions qu’il réalise. Cela provoque une multiplication d’actes qui n’ont pas de plus- value en matière de prolongement de la vie ou d’amélioration de la qualité de vie des patients. Si ces interventions médicales qui font l’objet des frais accessoires ne sont pas jugées suffisamment importantes pour être financées publiquement, pourquoi alors refiler la facture aux patients ? »

Mme Roy, qui est également étudiante à la maîtrise en droit et politiques de la santé, rappelle qu’Option nationale souhaite réaffirmer le caractère public de notre système de santé en finançant publiquement ces frais accessoires à même la rémunération déjà offerte aux médecins. « Une réforme du mode de rémunération des médecins est incontournable », insiste Mme Roy. « Cette réforme doit favoriser une approche interdisciplinaire et préventive en santé, contrer la surproduction de soins découlant du mode actuel de rémunération à l’acte et toucher la question de la pertinence de certains soins. » Option nationale croit, comme l’ensemble de la communauté scientifique, qu’il faut renforcer la première ligne et agir en amont pour éviter que les patients aboutissent systématiquement à l’hôpital.

Solution no 2 : Cesser d’être handicapé par notre statut de province

Option nationale rappelle que le statut de province n’aide en rien le Québec à financer à long terme leur système de santé. « Selon une étude de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, l’augmentation des transferts en santé par habitant vers le Québec a été de 70 %, explique Vanessa Roy. C’est la moitié moins qu’en Alberta, où l’augmentation était de 136 % de 1994 à 2015. En réalité, c’est le Québec qui a reçu les plus faibles augmentations sur 20 ans, alors que sa population est parmi les plus vieillissantes au Canada », martèle la candidate, qui est aussi physiothérapeute dans le réseau de la santé.

Cette situation est principalement attribuable à l’abandon d’un financement lié aux besoins pour aller vers un financement uniquement par habitant. Alors que la population du Québec envoie toujours 40 milliards par année en impôts et taxes au Canada, ces manques à gagner continuent d’ajouter une pression sur nos finances publiques et conduisent à des situations illogiques, voire illégales, comme celles des frais accessoires.

« En santé comme dans plusieurs autres sphères publiques, l’indépendance du Québec nous permettrait de mieux gérer une bonne partie du problème », affirme Mme Roy.

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