Quand la punaise de lit s’infiltre dans la campagne
Par: René d'Anjou
CLIN D’OEIL
Avant et après la promesse de réduire les impôts tout en augmentant les taxes, on a eu de cesse de parler du sénateur Mike Duffy et, plus récemment des migrants de la Syrie comme si nous avions très hâte d’importer des apôtres de l’État islamique. Trudeau comme Mulcair semblent vouloir, à tout prix, réduire les vérifications sur le passé des individus qui demandent l’asile politique au Canada, pour en accueillir le plus grand nombre possible. Pas de problème, si un certain nombre d’entre eux s’avèrent, par la suite, dangereux, nous n’aurons qu’à les emprisonner, à nos frais, ce n’est pas grave !
Les Trudeau et Mulcair tiennent les mêmes propos, pour attaquer le premier ministre Harper. Ils sont à court d’arguments ces deux punaises de lit de la politique fédérale, pour n’avoir, comme sujets d’intérêt, que les dépenses du sénateur Duffy, comme si aucun autre sénateur ne pouvait être accusé de gestes plus ou moins honnêtes.
Et maintenant, on est collé sur le niqab.
Oui, nous vivons une campagne électorale longue et ennuyante; même les questions des journalistes semblent de plus en plus insignifiantes surtout lorsqu’ils s’adressent au premier ministre Harper, comme s’ils n’avaient en mémoire que le sénateur Duffy ou encore la vague de Syriens qui envahit les pays européens.
Il faudrait peut-être que ceux-ci songent à poser des questions à Trudeau ou Mulcair, s’ils prévoyaient, une fois élus, de permettre à des villes comme Montréal, Toronto ou Vancouver, avant la Beauce, de fermer certaines rues, aux heures de prières, pour permettre aux nouveaux musulmans de s’agenouiller, au milieu des rues, pour faire leurs prières et honorer Allah.
Et les pays arabes alors !
Tous ces Syriens qui envahissent présentement l’Europe, il ne semble pas que d’autres pays arabes aient manifesté le désir de les accueillir ! Ces réfugiés préfèrent visiblement se diriger vers l’Europe et, sans doute peut-être le Canada, à des milliers de kilomètres, pour profiter de nos budgets d’accueil que l’on peut estimer à plusieurs millions de dollars.
Ironie !
Si Trudeau ou Mulcair n’ont trouvé aucun autre sujet d’intérêt, préoccupant avant tout les Canadiens, c’est sans doute une façon d’avouer candidement que le gouvernement de Stephen Harper a bien géré le pays au cours des dernières années.
Ce que l’on retient de la campagne actuelle, après deux mois, c’est que messieurs Harper et Mulcair s’expriment de mieux en mieux en français, mais que pour Justin Trudeau, le français semble être une langue seconde tellement son discours est laborieux et insipide pour ne pas dire endormant.
En conclusion, que pourrait-on dire, pour la Beauce, alors que les dés ne semblent pas complètement jetés sur l’échiquier national !