ASSOCIATION FÉMININE D’ÉDUCATION ET D’ACTION SOCIALE
Discussion et formation à l’Afeas
Par: Thérèse Légaré
Par Thérèse Légaré
Cécile Caron animait les discussions à la rencontre de l’Afeas.
L’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) tient régulièrement des périodes de discussions sur des sujets très divers dont les résultats se rendent au niveau national. La section locale de l’Afeas Saint-Georges s’est penchée, lors de sa rencontre du 13 janvier dernier, sur cette question, « C’est quoi la guerre pour nous ? » aidée de l’animatrice Cécile Caron.
Les définitions de la perception de ce qu’est la guerre ne se sont pas fait attendre.
Ce qu’est la guerre
Parmi les réponses : échec dans la résolution de conflits, manque de dialogue entre les pays, lutte de pouvoir, de contrôle des ressources et du territoire, affaire de pétrole, de gros sous, de religion, activité haineuse qui engendre mort, souffrance et intolérance, un manque de respect pour l’humain, voire même esclavage des enfants.
On s’est ensuite penché sur le « comment ça nous touche », sur différents plans.
Au plan économique…
C’est une dépense inutile de milliards qui pourraient améliorer le sort des gens et un investissement dans l’armement au détriment d’autres secteurs.
Au plan social…
La guerre développe une intolérance envers certains groupes ethniques, installe un climat de peur, de stress, d’insécurité et de méfiance, est injuste pour des jeunes qui meurent pour des causes qui ne les touchent pas, et génère des foyers de préjugés.
Au plan psychologique…
La guerre provoque l’insécurité, le manque de confiance en la vie, inquiète, face à l’avenir de nos enfants et petits-enfants, par son climat malsain, et aussi face à la montée du terrorisme.
Elle accable les soldats, au retour, de troubles post-traumatiques ou psychologiques et occasionne souffrance morale, dépression, violence, et autres bouleversements.
Au plan familial…
Certains hésitent à avoir des enfants, en raison des guerres, d’autres s’interrogent sur les jouets de guerre (jeux vidéos), certains redoutent que leurs enfants ou leur conjoint soient appelés dans les Forces.
D’autres souffrent pour ceux qui reviennent handicapés ou qui ne reviennent pas ; c’est une grande tristesse pour les familles décimées et la perte inacceptable de vies humaines
Au plan individuel…
Le viol est une arme de guerre. Les suicides de kamikazes également. Les nouvelles à la télé provoquent de l’angoisse devant tant de situations tragiques. L’injustice, la tristesse et le stress des populations agressées révoltent.
Et on se dit qu’on n’y peut rien (solution facile), jusqu’à ce que la guerre nous touche.
Dyane Brouillette donnera une formation sur les médias sociaux
Formation médias sociaux avec Dyane Brouillette
D’autre part, le mardi 10 février, à 13 h 15 madame Dyane Brouillette offrira une brève formation théorique sur « l’usage intelligent » des médias sociaux, tels Facebook, Twitter, YouTube, My Space… Que sont-ils, réellement ? Quel usage peut-on en faire, sans se faire envahir ? Quels avantages peuvent-ils nous procurer ?
La formation de 2 h 30 sera dispensée à la chapelle du Centre culturel Marie Fitzbach. Les personnes non membres de l’Afeas, intéressées à y participer seront bienvenues.
Coût pour les non-membres : 2 $.
Pour réserver avant le 7 février, contactez le 418 774-6219 ou [email protected]
À propos de
Fondée en 1966, l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) défend les intérêts des femmes auprès des différentes instances au moyen de pétitions, de mémoires présentés en commissions parlementaires ou de rencontres avec les décideuses et décideurs politiques. Ses milliers de membres permettent aux Québécoises de porter leurs voix au niveau parlementaire.
