UNE SCULPTURE ÉPIQUE
Par: Joffre Grondin

L’ex-maire François Fecteau, les créateurs Jean-François Maheux et Nadia Mercier, et le maire Claude Morin, sous l’oeil du dragon de pierre.
Le dévoilement officiel de la sculpture « Récit épique », dans l’espace Redmond, à Saint-Georges, une sculpture monumentale de 5 200 livres, réalisé par un couple de sculpteurs de chez nous, Nadia Mercier et Jean-François Maheux s’est produite 6 juin à 11 h. Ne laissez pas le monumental l’emporter, il y a une grande délicatesse dans sa projection.
L’œuvre est inspirée de Saint-Georges terrassant le dragon, emblème de la municipalité, a été conçu en pierre, encastrée dans de l’acier corten, un mélange d’acier et de cuivre très particulier qui semble rouillé au départ, mais qui en fait est « autopatinante ».
Dans environ deux ans et demi, l’acier sera d’un brun permanent sans entretien. Le mélange est comme « de la rouille antirouille », comme le décrit Jean-François Maheux.
Grâce à la collaboration de la Ville, le projet a été réalisé grâce à une contribution financière de 14 260 $ en provenance du Programme de soutien pour les arts et lettres de la Chaudière-Appalaches.
Découvrir un artéfact qui n’a jamais existé
Comment les artistes voient-ils leur projet ? « Nous proposons de transposer la suite de la scène épique dans le contexte actuel. Illustrant un spécimen fossilisé du dragon, l’œuvre établit, par une preuve fictive, l’existence de cette légende chevaleresque. En continuité avec notre démarche, notre interprétation du sujet témoigne du temps qui passe et rend hommage à la mémoire par la mise en valeur d’une relique imaginaire ».
Cet imaginaire, mais très lourd échantillon archéologique, est maintenu solidement par une plaque d’acier plein à la base (1’’7/8) qui soutient la pierre dragon, et une autre, creuse, pour la partie supérieure.

L’avenir de Saint-Georges et du Québec, une petite famille de créateurs en croissance, Jean-François Maheux, Nadia Mercier et les mini dragons et dragonnes.
Là, mais pas là !
Autrement dit, cette sculpture est ce qui reste de l’idée du dragon qui a combattu le chevalier et qui a été déterré, figé dans la pierre.
Le projet a été possible grâce à l’appui de Solution mécanique DV, entreprise d’usinage, de soudage et de mécanique industrielle, de L’entrepreneur Bruno Baillargeon pour la matière première, de Soudure de Beauce inc., de l’entreprise Métal Sartigan ainsi que de la Carrière Giroux & Lessard. Il y a évidemment Ville de Saint-Georges qui a reçu la sculpture en fournissant les services.