Vive la généalogie !

La Société de Généalogie de la Beauce vous présente des capsules historiques et généalogiques sur l’histoire des familles de la Beauce et des environs. Certaines seront courtes et d’autres plus étoffées. La généalogie, impliquant beaucoup plus qu’un arbre avec des noms sur les feuilles, permet d’amasser des bribes du passé que nous nous ferons un plaisir de partager avec vous.  

La généalogie est-elle populaire? Le président, Jean-Nicol Dubé, président de la Société de Généalogie de la Beauce révèle avec un sourire qu’en 2013, 451 visiteurs ont circulé dans le local en 40 semaines d’ouverture, en fait en 40 jours seulement, car le local de la Société est ouvert les dimanches de 13,00 heures à 16,00 heures, excepté en juillet, août et les dimanches fériés.

Vendredi

Les chroniques seront donc en ligne le vendredi. Certaines seront très courtes, voire anecdotiques, comme celle que nous présentons plus loin, d’autres beaucoup plus étoffées. Si jamais vous voulez venir faire un tour le dimanche, des bénévoles peuvent vous guider dans vos recherches. Pourquoi? Savoir d’où on vient permet de comprendre pourquoi on est où on est, et ainsi savoir un peu où on va.

Certains de ces articles ont paru dans la publication de la Société, « Cherchons », qui parait quatre fois par année, chaque saison.

Où se trouve le local?

Fondé en 1991, la Société de Généalogie niche actuellement tout en haut du centre culturel Marie-Fitzbach dans un local modeste, mais qui renferme une collection de livres spécialisés avoisinant les 1800 volumes, des ordinateurs et surtout, une dizaine de chercheurs bénévoles qui travaillent avec le président Jean-Nicol Dubé à déchiffrer les méandres de la généalogie. Il y a évidemment une démarche historique, car on ne peut détricoter l’histoire des personnes qui l’ont vécu. Et c’est précisément ce qui en fait un attrait majeur.

La généalogie

La seule mention du mot généalogie fait jaillir des images d’arbres dont les feuilles indiquent les noms de membres d’une famille. Des noms qui ont été patiemment vérifiés. Avec l’avènement de l’informatique, de plus grandes possibilités s’offrent au chercheur, mais le travail de détective qu’impose la généalogie est toujours là. C’est lorsque le chercheur se mute en trouveur que se déclenche le frisson du généalogiste.

Si l’être humain a une caractéristique commune, qui transcende les races et les époques, c’est bien celle-là : le plaisir de trouver, de résoudre une énigme, d’assembler des morceaux disparates qui forment un tout, de découvrir… un continent ou un détail, le plaisir est le même et est universel.

C’est pourquoi la généalogie est une des activités les plus populaires dans le monde et sur internet. C’est un voyage à travers le temps pour découvrir non seulement des noms d’ancêtres, mais des métiers, des lieux, des détails historiques inconnus.

Pour le débutant ou l’expérimenté, il y a même des conseils sur les erreurs à éviter. Si vous êtes tentés, vous pouvez commencer par éviter les erreurs, c’est une excellente idée : http://www.ancestry.fr/learn/learningcenters/default.aspx?section=lib_erreurs

Profitons en pour expliquer les armoiries de la Société.

Les Armoiries de la Société de Généalogie de la Beauce inc.

La feuille d’érable canadienne symbolise notre environnement.

La fleur de lys représente le Québec en rappelant les origines françaises.

La rivière Chaudière est longée de fermes fertiles grâce au courage et à l’accomplissement de nos ancêtres défricheurs.

L’érable par sa beauté automnale et sa sève printanière qui fait le délice des palais, amène une joie de vivre, alors que ses racines démontrent la force de ses habitants et un attachement profond à leurs origines.

Notre devise

Cherchons.

Pour rendre à César… notons que les armoiries de la Société sont l’oeuvre de Jean de Dieu Doyon.

Une petite vite pour commencer

On ne peut scinder la généalogie et l’histoire, surtout la petite histoire, le quotidien de nos ancêtres. Au-delà de la filiation, elles décrivent de petites tranches de vie dont les détails sont parfois très éclairants.

Voici des photos qui proviennent de la collection de MM. André Veilleux de Saint-Georges de Beauce. André Veilleux, son père Albert Veilleux, son grand père Jean Baptiste Veilleux.

Voici une photo de Valère Veilleux avec une pelle mécanique fonctionnant à la vapeur produite par une bouilloire chauffée au charbon.  À droite du camion M. Valère Veilleux. Remarquez la plaque d’immatriculation du camion; sur la photo originale on peut assez facilement lire 1940. À cette époque, le mot pollution n’était pas vraiment à la mode.

La photo du wagon a été prise à la gare du Québec Central à Saint-Georges de Beauce lors d’un chargement de poteaux de cèdres. Les personnes sur la photo sont inconnues, elles travaillaient pour Thibodeau et frères inc., compagnie sise à Saint-Georges. Voyez la méthode utilisée pour charger le wagon ; un poteau sert de mât de grue avec deux haubans et un câble tiré par un cheval pour lever les poteaux.

Autre détail à l’extrême droite, une rampe blanche qui servait aux chargements et déchargements du bétail. On peut penser aux chevaux que Édouard Lacroix faisait venir d’un ranch d’Alberta pour ses chantiers, et qui arrivaient à cette gare.

Entre le wagon et la rampe, on aperçoit le fameux wagon de queue appelé « Caboose ».

Visitez-nous !

Vous êtes invités à visiter notre site web ici :  http://genealogie.beauce.voila.net

Vos commentaires seront également très appréciés. Vous pouvez contacter la Société et son président Jean-Nicol Dubé ici :  [email protected]

À vendredi prochain !