ÉLECTIONS MUNICIPALES À SAINT-GEORGES
Claude Morin : deuxième candidat à la mairie
Par: Joffre Grondin

Claude Morin annonce son entrée dans la course à la mairie comme indépendant. Notons que d’autres indépendants étaient dans la salle. La course montre un indice de palpitations futures intrigant.
C’est fait. La course à la mairie ne sera pas un one-man-show. Monsieur Claude Morin, député de l’ADQ en 2007, homme très connu, brigue la mairie comme candidat indépendant. Monsieur Morin affirme que son principal intérêt est de « vous servir tous et chacun en restant intègre ».
Pourquoi se présenter comme indépendant?
Gérer et non gouverner
Sa position est claire et le point de vue très simple à comprendre. « On ne gouverne pas une ville, on gère une ville ». Il dira plus loin que « quand on parle de parti politique, on parle de ligne de parti »… qu’il faut suivre. Fondamentalement, assure monsieur Morin, « un échevin représente son quartier », il doit donc travailler en priorité pour son quartier.
Ce qui n’empêche pas le maire et les échevins de travailler tous ensemble au bien de la ville. Sa position fondamentale est de « redonner le pouvoir aux citoyens ».
« Je vais m’assurer que tous ceux que vous élirez comme conseiller municipal pour vous représenter, ainsi que ceux et celles qui sont à l’emploi de la ville, le seront pour vous servir et non pour se servir ».
Engagement en 5 points
Il présente 5 engagements. Le premier est de « conduire toutes les activités municipales dans un environnement sain et intègre et en appliquant une politique de tolérance zéro vis-à-vis de la corruption et de la collusion ».
Économie
Il faut développer et consolider la structure économique de Saint-Georges pour devenir un pôle économique majeur dans la région de Beauce-Appalaches. Ce qui mène à un deuxième engagement. « Je m’engage à implanter un contexte fiscal favorable pour amener de nouvelles industries à Saint-Georges et par conséquent des nouveaux emplois ».
Taxes foncières
Peu seront contre le troisième en regardant leur compte de taxes. « Je m’engage à ce que l’augmentation annuelle du compte de taxes foncier ne soit jamais supérieure au taux de l’IPC (taux de l’indice des prix à la consommation) de l’année précédente (peut-être moins) ».
Voici ce que ça coûte
Il y a eu de beaux projets lance Claude Morin : le taxibus, la 2e glace, les efforts de revitalisation du centre-ville, mais « on n’a aucune idée de comment ça nous coûte ces choses-là ! C’est pas normal »
Le 4e engagement consiste à donner à la population les coûts réels des dépenses publiques, et ceci chaque mois. Cela se traduit par « je m’engage à vous garantir une complète transparence des dépenses publiques ».
Mesdames, messieurs, le père Noël vient de quitter la salle !
Pour les projets. Il y a deux façons de voir. « On peut se déguiser en père Noël et dire à tout le monde c’est beau, c’est l’fun, ça fait plaisir à une petite gang, on l’annonce et on fonce ». Ma méthode, dit Claude Morin, est de « demeurer conscient qu’à chaque fois qu’on s’engage à développer un projet il y a un prix à payer. C’est l’argent des contribuables… il ne faut pas oublier l’aspect investissement. En d’autres mots, faut arrêter les dépenses, faut commencer à investir. Il faut que les projets ramènent un investissement aux citoyens et non seulement le côté agréable », d’avoir quelque chose.
Ce 5e engagement pour changer la méthode de développement est formulé ainsi : «Je m’engage, avec ceux que vous aurez choisis pour vous représenter dans les différents quartiers, à catégoriser les projets selon qu’ils soient essentiels, nécessaires, utiles ou agréables.
(Note : l’agréable désigne ici l’expression ‘nice to have’ en anglais). Avec Claude Morin, maire de Saint-Georges, chaque projet serait classé selon son importance, en considérant les critères. L’essentiel en premier, le nécessaire, l’utile et le ben l’fun à avoir.
Profonde cogitation pour un mois
Réflexion spontanée de citoyen ordinaire « Ben…j’pensais que c’était ça qui faisaient avant… me semble que… ben… moé là… j’connais rien en politique…ça fait que… que… ben c’est ça là… ouais, ouais, faudrait que… ouais…j’sais pas trop c’est qui dans mon quartier… ma essayer de… bon ben ok d’abord, ma aller voter, mais j’sais pas trop encore…».
Et ça ne fait que commencer !