FRANCINE CHARBONNEAU
Une députée libérale en tournée au Québec
Madame Francine Charbonneau, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Enseignement primaire et secondaire et députée de Mille-Îles, était aujourd’hui dans la région de la Beauce en compagnie du député de Beauce-Sud, monsieur Robert Dutil dans le cadre d’une tournée qui s’inscrit dans une tournée de plusieurs régions du Québec.
Madame Charbonneau venait rencontrer le président de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin monsieur Charles-Henri Lecours pour l’épineux dossier concernant les hausses de taxes scolaires. Il faut dire que madame Charbonneau n’est pas en terrain inconnu. Elle a été présidente de la Commission scolaire de Laval de 2002 à 2008.
Elle est tout à fait à l’aise de parler de gestion de « la run d’autobus scolaire » qui coûte cher et est compliqué à gérer, et tout autant des « désirs et des défis » comme elle le formule, de notre Commission scolaire.
Questionnée sur les préoccupations des présidents de Commission scolaire, madame Charbonneau ne cache pas que le grand sujet, qui est commun, est la formation professionnelle. Les formations professionnelles sont vues comme vitales, ce sont les répartitions qui posent problème.
Sans trop s’étendre sur le sujet, elle définit son rôle comme quelqu’un qui doit « critiquer, écouter, et rapporter »
La porte-parole rappelle qu’en 2006, le gouvernement libéral avait établi une péréquation pour les Commissions scolaires. Selon les situations, certaines recevaient plus que d’autres, pour assurer une équité.
Les priorités du nouveau gouvernement ont changé la donne. Selon Robert Dutil, le 200 quelques millions que les Commissions scolaires doivent faire payer à leurs contribuables auraient dû provenir de l’augmentation des frais de scolarité des mieux nantis de l’enseignement supérieur, ce qui n’a pas été fait. Référence non voilée au printemps érable.
Selon Madame Charbonneau, sa tournée désire comprendre comment la population et les différents intervenants économiques vivent concrètement ces hausses et connaître les enjeux qui y sont reliés. « Je fais cette tournée à travers le Québec, car je veux prendre le pouls de la population, rencontrer les présidents et la direction de commissions scolaires et les intervenants économiques au nom du PLQ ».