Tout simplement impressionnant !

L’artiste peintre Diane Blanchette, de Saint-Georges, a présenté plusieurs de ses toiles lors du cinquième Symposium de peinture de Lambton, qui s’est tenu au cours de la fin de semaine du 13 juillet. (Les photos sont de Yvon Thibodeau)

C’est sous la présidence d’honneur de l’artiste peintre Myriane Lanouette, de Saint-Praxède, que s’est tenu les 13 et 14 juillet le cinquième Symposium de peinture de Lambton. Le président du comité organisateur de ce rassemblement d’artistes n’était nul autre que Denis Bellefleur, qui a jadis fait partie du Conseil d’administration de la corporation « Artistes et Artisans de Beauce ». 

Cette année, 23 artistes-peintres s’étaient réunis afin de présenter leurs oeuvres sur ce site enchanteur, qui jouxte le presbytère et l’église Saint-Vital-de-Lambton. La visite de ces superbes édifices patrimoniaux vaut à elle seule le déplacement.

Les peintures de Yves Beaudoin, de Thetford Mines, furent parmi les plus populaires lors du cinquième Symposium de peinture de Lambton.

Parmi les toiles qui ont le plus retenu l’attention des visiteurs, on retrouvait celles de Diane Blanchette, de Saint-Georges. Cette dernière maîtrise avec doigté l’art du « faux vitrail », une technique qui permet de reproduire sur une toile, une image qui ressemble en tout point aux vitraux qu’on retrouve notamment dans nos églises.

Quant au peintre Yves Beaudoin de Thetford Mines, les traits qu’on retrouve sur les visages des personnages qu’il immortalise sur ses tableaux nous révèlent le talent de cet artiste, qui ne se prend nullement pour un autre.

L’artiste Yves Beaudoin, au centre, avec quelques unes de ses oeuvres.

Interrogé quant à savoir s’il gagne sa vie avec son art, sa réponse ne se fait pas attendre « Je travaille en quelque sorte dans les communications. Je suis le gars qui vous téléphone et qui vous demande si, par exemple, vous seriez intéressés à vous abonner au Journal de Québec ». Voilà le genre de personnage avec qui il est agréable de converser lors de ce genre d’événements.

On sympathise avec Lac-Mégantic

Comme on pouvait s’en douter, la tragédie qui s’est produite il y a une dizaine de jours à Lac-Mégantic était sur toute les lèvres. L’artiste Noëlla Richard, de Sherbrooke, dont le père Henri-Louis possédait autrefois un moulin à scie à Saint-Hilaire-de-Dorset, nous a confié que ce dernier avait déjà travaillé comme conducteur sur le train qui reliait Montréal à Lac-Mégantic. Quant à son oncle, il oeuvrait en tant que coupleur de train pour le Chemin de fer Canadien Pacifique.

Hélène Potvin, une artiste qui habite Audet et qui transcende la joie de vivre, a été à un cheveu de faire partie du triste bilan de la tragédie de Lac-Mégantic.

L’artiste polyvalente Hélène Potvin, qui habite Audet, nous a fait part du fait qu’elle avait passé la majeure partie de sa jeunesse dans cette région, son père ayant fait l’acquisition d’une terre à bois à Val Racine. « Comme c’était mon anniversaire de naissance le 5 juillet dernier, nous aurions très bien pu nous retrouver, moi et mes amis, au Musi-café afin de fêter cet événement. Je suis presque assurée de connaître des gens qui figurent sur la liste des personnes disparues », nous confie avec tristesse, celle qui apprécie grandement le fait d’être toujours en vie.

Les peintures de Noëlla Richard, de Sherbrooke, ont attiré l’attention de plusieurs visiteurs.

Imprimer