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POLITIQUE DE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

« Bonne nouvelle pour nos producteurs », déclare Paul Doyon

IMG_1824Au lendemain de l’annonce de la Politique de souveraineté alimentaire par le gouvernement provincial, le président de la Fédération de l’UPA de la Beauce, M. Paul Doyon, voyait d’un très bon œil les grandes orientations de ce document attendu depuis fort longtemps.

« C’est une bonne nouvelle pour nos producteurs, ainsi que pour toute la filière agroalimentaire de la région, qui représente un emploi sur cinq dans la région de la Chaudière-Appalaches et contribue grandement à maintenir la vitalité de nos communautés », a rappelé M. Doyon. « Il ne s’agit pas d’une simple politique ministérielle, mais d’une politique gouvernementale, ce qui signifie que tous les ministères du gouvernement du Québec devront en tenir compte dans leurs décisions d’achats et de services ».

Stratégie d’achat local

La confirmation de la mise en œuvre d’ici décembre d’une stratégie d’achat local propre aux établissements publics a été bien accueillie par la Fédération de l’UPA de la Beauce. « En plus de reconnaître la qualité des aliments du Québec et de leur impact sur notre économie, le gouvernement prend enfin des mesures pour prêcher par l’exemple. Je ne peux que m’en réjouir », a affirmé M. Doyon.

La Fédération reçoit positivement l’annonce du dépôt prochain de deux projets de loi visant notamment à ce que les agriculteurs puissent demeurer propriétaires des terres agricoles. « Cependant, espérons que le gouvernement s’assurera que les producteurs agricoles demeurent aussi propriétaires de leurs troupeaux, dans un contexte où le nombre d’agriculteurs de métier et propriétaires de leurs fermes et de leur production tend à diminuer dans certains secteurs », a soulevé M. Doyon.

Le président de la Fédération de l’UPA de la Beauce était néanmoins très satisfait de constater la bonification des programmes d’aides à la relève agricole : « Plusieurs producteurs agricoles de notre région et d’ailleurs ne rajeunissent pas et certains ont de la difficulté à trouver une relève, si essentielle à une société qui vise la souveraineté alimentaire. Je crois que ces incitatifs supplémentaires contribueront à augmenter le nombre de jeunes qui décideront de faire de l’agriculture leur métier. »

M. Paul Doyon a également tenu à rappeler que l’agriculture de la région est toujours soumise à un moratoire sur la superficie des terres en culture : « Malgré la grande amélioration de la qualité de nos cours d’eau et nos progrès techniques réalisés afin de protéger l’environnement, un moratoire devenu inutile nous empêche toujours d’ajouter de nouvelles superficies en culture, sans oublier les diverses pressions subies par les terres agricoles : étalement urbain, spéculation, etc. Si le gouvernement souhaite acheter davantage québécois, il devra nous permettre de produire davantage québécois », a-t-il conclu.

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