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Les Sociétés Alzheimer s’attaquent aux préjugés

alzheimer1Le mois de janvier 2013 est le mois de la sensibilisation pour la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer et ses 20 Sociétés Alzheimer régionales, dans le but de s’attaquer aux préjugés. L’angle sous lequel le thème est abordé cette année est « Regardez-moi et non ma maladie. Parlons de l’Alzheimer ».

Si un de vos proches vous annonçait qu’il vit avec la maladie d’Alzheimer, quelle serait votre réaction ? Songeriez-vous à couper les ponts avec lui, de peur d’avoir honte de ce qu’il pourrait dire ou faire ? Si oui, vous n’êtes pas seul.

Selon un sondage effectué récemment par l’Alzheimer’s Disease International, 40 % des personnes ayant la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée déclarent qu’elles ont été rejetées ou traitées différemment après le diagnostic. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’une personne sur quatre dissimule son diagnostic en raison des préjugés associés à cette maladie.

Des mythes persistants

C’est pourquoi, en janvier, au cours du mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer et ses Sociétés Alzheimer régionales lancent une campagne provinciale sous le thème : « Regardez-moi et non ma maladie. Parlons de l’Alzheimer. » Leur objectif est de s’attaquer aux mythes, de changer les attitudes et de faciliter un dialogue plus ouvert sur l’Alzheimer et les maladies de même nature. Le public est également invité à participer à un jeu-questionnaire intitulé « Testez vos attitudes sur l’Alzheimer et les maladies apparentées », sur le site www.alzheimer.ca.

Conférences

Une conférence aura lieu à Saint-Georges, le samedi 26 janvier 2013, de 13 h 30 à 15 h, à la Salle paroissiale située au 200, 18e Rue, Saint-Georges Ouest, sous le thème « Apprivoiser l’Alzheimer ». La conférencière est Mme Marie-Jeanne Bellemare, auteure du livre « L’aventure Alzheimer ». L’entrée est gratuite pour toutes les conférences. Aucune inscription au préalable.

Trois autres conférences auront lieu à Lévis, Thetford Mines et à Cap St-Ignace.

Les stéréotypes et la désinformation empêchent les personnes vivant avec la maladie de chercher l’aide nécessaire et leur entourage, de prendre la maladie au sérieux. La maladie d’Alzheimer ne se résume pas à oublier un numéro de téléphone ou à perdre ses clés. Il s’agit d’un trouble dégénératif du cerveau qui affecte chaque personne différemment.

« La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées bousculent nos valeurs à titre de société et en tant qu’être humain », déclare madame Mary Schulz, directrice de l’éducation à la Société Alzheimer du Canada. « Il faut cesser de se défiler. Nous devons repenser nos façons d’agir. Pour être en mesure de vaincre nos propres craintes et d’apporter notre soutien aux personnes touchées, il faut avant tout comprendre la maladie et en parler plus ouvertement. »

En augmentation

Aujourd’hui, 125 000 personnes sont atteintes de l’Alzheimer ou d’une maladie apparentée au Québec. Le nombre de nouveaux cas augmente très rapidement : plus de 25 000 personnes développeront la maladie au cours de l’année 2012. De plus, cette maladie frappe parfois des personnes dans la quarantaine et les risques doublent tous les cinq ans dès l’âge de 65 ans.

« Un diagnostic d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée ne signifie pas qu’il faille immédiatement quitter son emploi ou changer ses habitudes de vie », poursuit madame Schulz. « Plusieurs personnes nous disent que, malgré la maladie, elles veulent rester actives et contribuer à leur collectivité aussi longtemps que possible. » De plus en plus, on se rend compte que la participation à des activités faisant appel aux points forts de la personne atteinte contribue à améliorer son bien-être et à ralentir la progression de la maladie. « Être impliqué socialement profite à tout le monde », ajoute madame Schulz.

Au Québec, d’ici 20 ans, on prévoit que 250 000 personnes seront atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, soit deux fois plus qu’aujourd’hui. Madame Anne Harrison, dont le mari est atteint de la maladie d’Alzheimer, comprend bien l’enjeu. « Si les gens étaient mieux informés sur la maladie, ils pourraient mieux nous aider. Personne n’a honte du cancer. Pourquoi avoir honte de la maladie d’Alzheimer » ?

Que faire ?

Pour changer le discours ambiant, vous pouvez : vous renseigner sur la maladie et contribuer à dissiper les faussetés véhiculées sur cette maladie et ainsi modifier les attitudes et opinions de la société face aux personnes touchées.

Cessez de raconter des blagues sur cette maladie, car elles ont pour effet de la banaliser. Même si les plaisanteries sur la maladie d’Alzheimer sont très répandues, elles ne sont pas plus acceptables que les plaisanteries racistes.

Finalement, maintenez votre relation avec la personne atteinte, à la maison, dans la collectivité et au travail, particulièrement lorsque la maladie progresse.

Pour en savoir plus sur la campagne, « Regardez-moi et non ma maladie. Parlons de l’Alzheimer », vous êtes invités à visiter le site www.alzheimer.ca.

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