Vitrerie Coupe froid s’envole en fumée
Par: Joffre Grondin
Dans la nuit de dimanche à lundi, du 9 au 10 décembre la Vitrerie Coupe froid St-Georges inc, située sur la deuxième avenue à Saint-Georges a été dévoré par les flammes. La cause du feu sera probablement déterminée dans les prochains jours ou semaines.
Dû à la grande proximité des bâtiments attenants, dont un bloc-appartement (anciennement le Salvatore pizzeria) une cinquantaine de personnes ont précipitamment évacué les lieux pour leur sécurité.
Un examen visuel ne décèle aucun dommage à ces immeubles. Il est par contre probable que la fumée aura fait son oeuvre. Malgré les inconvénients évidents, il n’y a heureusement aucune victime à déplorer et les résidants ont été temporairement relocalisés.
Force était de constater ce matin que la perte était quasi totale, seul les blocs de ciment et façade demeuraient debout en un triste rappel
Familial
Quoique la fondation de la compagnie ait été faite en 1949 par Berchmans Rodrigue (père) sous le nom de Vitrerie Coupe froid St-Georges enr., l’entreprise familiale avait été incorporée par son fils Martin et son épouse Danielle, et allait fêter son 26e anniversaire de fondation en 2012 avec le propriétaire actuel Bernard Lessard.
Les Georgiens plus âgés se rappellent que l’édifice avait aussi abrité, il y a assez longtemps, le garage J.W. Morin, dont Roch Veilleux avait été propriétaire pendant de nombreuses années. Attendez que je me rappelle… il y avait un certain Gilles Bernier, si ma mémoire est fidèle, qui y avait acheté un véhicule décapotable d’une couleur rose quelque chose, ce qui était assez délirant pour l’époque et qui faisait tourner les têtes.
Au delà du feu
Il serait facile de voir un simple fait divers. Nous en sommes inondés. Cette inondation tend à nous désensibiliser un peu chaque fois en nous faisant oublier que ce n’est pas la forme que prend l’épreuve qui est importante, mais les gens qui vivent cette épreuve.
Il faut les supporter, mais ne pas les plaindre. Les faibles adorent se plaindre. Les gens forts n’aiment pas se faire plaindre. Celui qui se plaint refuse la solution. Les forts rejettent la plainte, mais acceptent le support qui va leur permettre de « passer à travers » et d’aller de l’avant.
C’est donc une page d’histoire locale qui se déchire, et une autre dont l’écriture est en route qui commence.
Beauce Magazine souhaite bon courage à tous ceux qui sont touchés, mais tout particulièrement aux six employés et au propriétaire. Et… bonne reconstruction.