RÉACTIONS DU DÉPUTÉ PROVINCIAL ROBERT DUTIL
« Beaucoup de travail à faire »
C’est en ces termes que le député de Beauce-Sud et leader de l’opposition officielle a commenté le dépôt des trois premiers projets de loi du gouvernement qui touchent à la lutte à la corruption pour le premier, au financement des partis politiques pour le deuxième et à la tenue d’élections à date fixe pour le troisième.
« Soyons clairs, nous souhaitons comme opposition officielle poser tous les gestes nécessaires à la lutte à la corruption et la collusion, mais beaucoup de travail devra être fait sur ce projet de loi, tout comme nous sommes ouverts à aller encore plus loin pour resserrer les règles qui régissent le financement des partis politiques », a déclaré Robert Dutil.
L’opposition officielle a déposé cette semaine une liste comportant plusieurs modifications qu’elle souhaitait voir apportées au projet de loi No 1 afin de bonifier la loi. En matière de financement des partis politiques, le député de Beauce-Sud a rappelé l’importance d’avoir des consultations avec les experts concernés et plus particulièrement avec le Directeur général des élections.
« Nous voulons résoudre le problème de façon à ce que le public ait confiance, mais aussi de façon à ce que les partis politiques au Québec soient traités équitablement, quelle que soit leur ancienneté ou leur taille », de dire M. Dutil, tout en rappelant que la plus grande réforme dans le domaine du financement des partis politiques, depuis celle du gouvernement de René Lévesque en 1977, a été pilotée par le Parti libéral du Québec en 2010.
Le député de Beauce-Sud estime qu’il est réaliste de pouvoir procéder à l’adoption du projet de loi No 2 au cours de la présente session parlementaire et a assuré le gouvernement qu’il aura toute la collaboration de l’opposition officielle à cet effet. « S’il faut travailler quelques jours de plus durant la session, nous allons le faire. Cependant, il nous apparaît essentiel de discuter du financement des partis politiques municipaux avant de passer à l’étude du projet de loi sur les élections à date fixe », a conclu Robert Dutil.