PROJET D’AIRES PROTÉGÉES DE LA CUMBERLAND
Nouvel acteur important : La Fondation de la faune du Québec

Un corridor protégé pour le ravage « Famine » de chevreuils. S’ils le savaient, ils seraient contents.
L’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC) et la Corporation de la protection forestière en Beauce-Etchemin sont fières d’annoncer la participation de la Fondation de la Faune du Québec au projet de Corridor d’aires protégées de la Cumberland en Beauce.
Fierté légitime quand on sait qu’avec la contribution de 1 315 000 chasseurs, pêcheurs et trappeurs, et de milliers de donateurs, la Fondation de la faune du Québec soutient depuis 25 ans plus de 2 000 organismes partout au Québec. Elle a pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats.
L’APMHC fait donc maintenant partie d’une tradition, d’un véritable mouvement faunique.
La participation de la Fondation de la Faune permet notamment aux organismes du milieu d’effectuer la caractérisation de plus de 100 hectares de propriétés privées, fournissant ainsi des connaissances plus précises sur la richesse faunique et la diversité naturelle de ce milieu. Caractériser un terrain consiste à prélever des échantillons et amasser des données pour connaître au maximum cet espace.
La caractérisation de ces terrains s’ajoute à celles déjà réalisées sur les terres publiques avoisinantes.
Le projet de Corridor d’aires protégées de la Cumberland vise à assurer la connectivité entre un important complexe de milieux humides, qualifié d’exceptionnel par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), et le ravage de cerf de Virginie nommé « Famine ».
Les familiers du coin savent que le ravage traverse la rivière Famine, non loin du nouveau pont qui la traverse pour l’autoroute 73. Les chevreuils sont des êtres d’habitude. Il y a cinquante ans, il était à la même place, croyez-en les vieux chasseurs.
Le secteur est composé de terres privées et publiques, ces dernières occupant une position stratégique pour assurer la continuité de l’ensemble des milieux naturels du territoire.
Dans l’optique de favoriser une meilleure diversité génétique et le succès des actions de conservation, une préservation intégrale des forêts publiques de ce secteur serait nécessaire. Elle permettrait de consolider l’ensemble du territoire et de conserver l’un des derniers joyaux écologiques de la région beauceronne. Différentes mesures de conservation pourraient ainsi être envisagées telles que la création d’un refuge faunique, d’un refuge biologique ou encore d’une réserve de biodiversité.
À ce jour, la Fondation de la Faune a investi près de 40 000 $ dans ce projet et a créé un fonds dédié à la préservation des milieux humides et naturels de la Cumberland. « La Fondation de la faune du Québec est fière de soutenir ce corridor vert qui contribuera directement à la protection des habitats fauniques et de la biodiversité du sud du Québec », souligne le président-directeur général, André Martin.
La participation de la Fondation de la faune s’inscrit dans cette initiative de conservation de grande envergure qui permettra d’enrichir le réseau québécois d’aires protégées dans le sud du Québec et particulièrement en Chaudière-Appalaches.