Elle n’est pas seulement physique, mais aussi psychologique
La violence à l’école
Régulièrement, d’une année à l’autre, on entend parler de la violence, de l’intimidation et de taxage à l’école. Ces gestes proviennent non des adultes, mais bien des élèves, parfois même des filles.
Si l’on a mis un terme aux coups de règle et aux taloches derrière la tête, violence qui n’était pas si terrible de la part des enseignants, se sont maintenant les écoliers qui imposent leurs lois et qui appliquent leurs règles.
On pourrait presque qualifier de mafia les élèves d’une école d’Asbestos qui se sont cotisés pour payer un autre élève afin qu’il tabasse un étudiant. Il y a aussi cet autre élève, dans la région de Trois-Rivières, qui a trouvé refuge au sommet d’un arbre pour fuir la pression des autres élèves à son endroit.
Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport est conscient de cette violence et elle a commandé, au début des années 2000, une étude sur la violence perçue et subie dans les écoles primaires québécoises. Cette étude, menée auprès de 13 000 élèves, 3 240 membres du personnel de 117 écoles primaires dans 10 des 17 régions administratives du Québec.
On note que meilleur est le climat scolaire, moins nombreux sont les individus qui rapportent être témoins ou victimes de violence.
httpv://www.youtube.com/watch?v=rsyHK6FOkFo&feature=related
httpv://www.youtube.com/watch?v=ilz8V6TAVd0&feature=related
Tolérance zéro
Enfin, si le ministère souhaite que tous les jeunes Québécois et leurs éducateurs puissent évoluer dans un environnement où l’on applique au quotidien les valeurs de respect, d’inclusion, de partage et d’ouverture à l’autre.
Il désire également que ce plan leur permette de poursuivre avec plus de motivation et de sécurité leur cheminement scolaire, de se réaliser pleinement et de réussir leur parcours scolaire.
Par ailleurs, il faut que dorénavant la tolérance zéro soit appliquée à l’endroit de ceux et celles qui choisissent d’imposer la violence et l’intimidation. C’est à l’école que ça doit s’arrêter. On doit séparer le bon grain de l’ivraie.
Il y a certaines douleurs qui ne guérissent jamais, ni les paroles, ni les réprimandes, ni les punitions voire même les consultations ne viendront à bout du mal qui s’incruste dans le cœur qui risque de rester marquer pour la vie. Et cette blessure qui la lui guérira ?