Le Journal de la Station

Par : Joffre Grondin
Une nouvelle publication à saveur historique était lancée le lundi 15 novembre 2021 sous le titre Le Journal de la Station St-Georges. La soixantaine de pages du recueil traite de cette partie de la ville de Saint-Georges désignée autrefois comme La Station, qui a été le premier endroit habité de notre ville.
Une centaine d’exemplaires de la publication d’une soixantaine de pages est mise en circulation pour commencer. Il y a déjà une liste de gens ayant habité la Station qui sont intéressés. D’autres exemplaires seront disponibles selon la demande.
Les textes présenteront sûrement un grand intérêt pour les personnes qui ont habité la Station, car elles décrivent différents bâtiments, commerces qui ont fait partie de la vie de cette communauté, mais qui seront peut-être un peu obscurs pour les autres. Prenons ça comme une publication spécialisée.
La collection de textes ne prétend pas être une étude exhaustive par les auteurs, mais offre des faits, et des souvenirs de personnes qui sont nées et ont habité un quartier de la ville que ses habitants considéraient à une époque presque comme un village à part.
On pourrait décrire le tout comme un mélange de réalité historique et de tradition orale. Manifestement, un voyage dans le temps offert à ceux dont les souvenirs d’enfance sont ancrés dans ces environs.
Les auteurs
Plusieurs personnes ont participé à la réalisation de ce livre. Michel Laflamme et André Bisson, les instigateurs du projet bien sûr, mais également Lise Gendreau, Gérard Jacques, Pierre Morin, Claude Loubier(une banque de mémoire et de photos incroyable) et plusieurs autres.
Les anecdotes

Certains bas de page racontent des anecdotes amusantes qui pourraient un peu vous rappeler votre enfance. Des histoires qui viennent de la tradition orale et qui révèlent parfois des aspects que l’histoire officielle ne relève pas.
Nous avons enquêté
Les potins rapportés en bas de page nous ayant intrigués, nous avons fait une petite enquête dont nous vous rapportons les propos en vrac. Ce sont diverses personnes que nous n’identifierons pas. Mais on sait qui!
Lisez ce qui suit avec humour.
« Et je vous jure que les deux chats de madame Giguère qui ont été pognés au collet, c’était pas moi qui avais mis les collets. Je sais qui mais… C’est vrai que Ti-Nomme Bolduc montait sur le pont de fer. Évidemment quand tu arrives au bout de l’arche, tu peux pas redescendre la tête la première, alors il faut se tourner; c’est là qu’il faut faire ben attention. Le reste est facile. Je ne l’ai jamais fait, c’était interdit, je le Hure avec un H majuscule.
…Si quelqu’un osait dire que mon grand-père fermait les yeux au Québec Central durant la prohibition parce qu’on le payait avec une caisse de gin, je le poursuis en justice. Les témoins devraient être tous morts anyway.
…Pis les pommes à Champagne, yé zavaient pas ramassées, c’était devenu des pommes d’hiver. Ça aurait été gaspillé. Super bonnes. Je regrette rien.
…À part de ça, je voudrais ben savoir qui m’a volé mon boat. J’avais acheté deux vieux hoods de char au gars à Mathias pis je les avais fait souder ensemble au garage à côté du pont pour 16$. Ça faisait un super canot, mais dur à diriger parce que pas de quille, mais c’était pas grave. Un beau matin, mon canot était pu là. Si j’l’é pogne… »
Évidemment, nous devons taire nos sources.
Vous en voulez un?
Quoique la page couverture indique clairement qu’« Y’EN AURA PAS D’AUTRES » il y a quand même un doute qui nous corrode pour une suite, car Michel Laflamme, un des auteurs, a répondu à la question d’un journaliste par : « on pensait qu’il n’y en aurait pas d’autres. »
Pour commander:
Adresse de site web : journaldelastation.com
Courriel : [email protected]
Prix des livres : Papier : 9.95$ frais de poste inclus
Numérique : 4,95$