Un troisième album pour les Ticky Jones

Humour, bonheur, énergie étaient au rendez-vous pour le lancement du troisième album des Ticky Jones, Adorable, regroupant 10 titres interprétés dans le style immédiatement identifiable des quatre musiciennes. Ce lancement coïncidait également avec le cinquième anniversaire de la fondation du groupe, qui accueille maintenant dans la formation la bassiste Rachel Hardy-Berlinguet. 

Celle-ci rejoint les autres membres, Johanne Aubé, voix et guitare, Vicky Vachon au violon, mandoline et voix et Michelle Lambert claviers, batterie, guitares, banjo, percussions. 

Mentionnons tout de suite que Adorable a été enregistré, réalisé et mixé par Michelle Lambert. 

Showtime!

Le groupe a aussi offert une prestation comprenant six pièces tirées de l’album, accompagnées de présentations des chansons qui les mettaient en contexte, allant de l’humour à la tendresse, de l’histoire incroyable à celle trop infernale pour être crue. 

Une pièce instrumentale pour un groupe musical c’est un peu comme un atout dans la manche. Et avec le reel du carpenter, ça part fort. Une composition de Vicky Vachon et Michelle Lambert qu’on peut qualifier d’effrénée, de galopante et pourquoi pas, d’endiablée, car… après Notre bonheur… 

… Parlons-en un peu de Notre bonheur, guitare acoustique, piano, voix, rythme enlevant, réflexions sur le bonheur avec une fin amusante qui avise que pour le garder « Dis-lui de s’asseoir et d’enlever ses souliers… dis-toé qu’y’ra pas loin nu-pieds ». Et comme chantait Claude Léveillé autrefois « Que voulez-vous que je vous dise de plus? » Que la chanson est en ré, ou que si vous voulez en entendre les subtilités achetez l’album; c’est beau le numérique, mais avec le physique, vous avez les photos. Je ne pensais pas vraiment à celle d’Yvon Larochelle en écrivant ça, mais elle est là aussi. Qui est-ce? 

Reprenons. Car… après Notre bonheur, qui suivait le reel du carpenter, qui était endiablé, la salle s’est pris Une bière en enfer, version country, qui a réchauffé l’atmosphère.

La quatrième pièce entre dans la catégorie « sasspeupas ». M. Pacemaker raconte l’histoire vraie et incroyable de Yvon Larochelle de Saint-Côme, à qui on avait implanté un pacemaker « contaminé » et qui a décidé de se l’enlever lui-même avec un exacto, et ainsi s’est autosauvé, à la stupéfaction du médecin traitant. Comment Michelle Lambert a été informée des faits relève d’une série de coïncidences tout aussi improbables.

Maman Étincelle est une chanson de Michelle Lambert composée pour sa mère, il y a dix ans. « J’ai été le véhicule pour les paroles de cette chanson », affirme l’auteur. Interprétée par Johanne Aubé en présence de la mère de Michelle Lambert, la pièce dégageait une grande tendresse.

Changement complet avec Les 100 000 façons de tuer un homme de Félix Leclerc. Affirmons sans ambages qu’à l’écoute, on a le sentiment qu’il aurait approuvé. Voir vidéo absolument.  

En vrac

Quelque part dans les présentations, la présence de Billy Roy été souligné; décrit sur l’album Tête pas de poule comme bassiste, et souffre-douleur, le groupe a salué sa participation. La transition semble avoir été sans douleur. 

Diane Fortier, infirmière au Centre de prélèvement du CISSS, la pital en haut de la côte, a remis un dessin représentant les quatre membres des Ticky Jones. Dessinatrice de talent, il semblerait que son bureau soit décoré de ses œuvres. Vérification faite, c’est exact, il y en a beaucoup, ça met de l’ambiance. Fin novembre 2019, on pouvait même apercevoir, de la porte de son bureau, un dessin du débuté de Beauce-Sud, Samuel Poulin qui vous accueille en souriant.

L’album est disponible sur les plateformes numériques et sur le site Internet des Ticky Jones