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Au chœur du monde avec la Société lyrique

Par: Joffre Grondin

« Au Chœur du monde avec la Société lyrique de la Beauce. »

Sous la direction musicale de Vincent Quirion, la Société lyrique de la Beauce a offert, une fois encore son concert du printemps à l’église Saint-Georges ; une prestation à la hauteur de sa réputation. Le groupe de près de soixante choristes a exploité le thème « Au chœur du monde ».

Le thème choisi offrait un périple musical qui faisait escale dans neuf pays, avec un décollage de Gens du pays vers la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Allemagne, la Hongrie, l’Autriche, les États-Unis, et avant le retour du Canadien errant au Canada, la Russie et ses steppes, avant l’atterrissage à la Vigneault. Des œuvres typiques de chaque pays accompagnaient les hymnes nationaux. 

Un cadet, il s’agit de Jordan Côté, adjudant-chef du corps de cadet 2625 de Saint-Georges, déroulait le drapeau de chaque pays durant son hymne national. On voit ici le drapeau de la France. Il repliait soigneusement chaque drapeau et préparait consciencieusement le suivant.

Serait-ce la passe des langues de feu ?

Les prestations se sont faites en 7 langues différentes. Si le Benedictus de Jenkins était, ou est en latin, ça fait 8.  Il est assez surprenant de constater que, quelle que soit la langue, tout le monde prononçait la même chose. On ne parle pas d’un hongrois ou d’un russe impeccable bien sûr, mais le fait que soixante personnes réussissent à être si bien coordonnées dans des langues qui leurs sont inconnues est un exploit en soi. Bravo ! 

Louise-Rachel Dion interprète Mendelssohn

Les solistes

Le maestro avait choisi des valeurs sûres, pourrait-on dire.  Un solo, deux duos. Louise-Rachel Dion interprétait avec brioL’autre rivage, de Mendelssohn; Margot Côté et Jean Poulin charmaient l’audience avec Tout nous charme. Le deuxième duo avait une saveur particulière : un duo père fille. Robert Lachance et sa fille Sonya y allaient avec cœur et voix de L’heure exquise, de Lehàr, un air aimé par tous.

Margot Côté et Jean Poulin dans Tout nous charme, de Kalman.

La pianiste Josée Tardif, le percussionniste Yves Bélanger et un quatuor à cordes avec Philippe Amyot et Marjorie Bourque aux violons, Jacques Lavallée au violon alto et Frédérique Beaulieu Asselin au violoncelle accompagnaient le chœur avec brio, et étaient très bien exploités dans plusieurs pièces instrumentales. 

Au fond, l’animatrice Suzanne Bougie, entre deux présentations.

La présentatrice

Soulignons les présentations de la toujours agréable à voir et à entendre Suzanne Bougie — un plus pour la Société lyrique — on pourrait dire complémentent, mais disons plutôt mettent le crémage sur le gâteau musical : informatives, intéressantes, et délivrées avec la touche Suzanne. On apprend que les hymnes nationaux ont des origines et des parcours historiques quelquefois surprenants. 

Le duo père-fille pour l’heure exquise : Sonya et Robert Lachance.

Les coups du Chœur

Évidemment, en regardant le programme on voit le pays RUSSIE à la toute fin, avec le nom de l’hymne national écrit en lettres cyrilliques avec les noms des compositeurs, Mikkhalkov et Aleksandrov, les ailiers droits de l’équipe russe de la série de 1972 qui se sont recyclés. Excusez-moi, je borodine, je veux dire je badine. 

Ce qui est sérieux est que l’hymne russe, dont je n’ai pu lire le titre, est superbe. Les dernières pièces sont l’envolée finale d’un spectacle, et la musique russe s’y prête très bien.

En écoutant la pièce instrumentale L’Automne, adagio, un extrait du ballet « Les Saisons », d’Alexandre Glazounov, 1899, on reconnaît le thème de Séraphin, de Claude-Henri Grignon, Les belles histoires des pays d’en haut des débuts de la télévision québécoise. 

L’orchestre a interprété une version instrumentale de Glazounov.

Les Danses polovtsiennes d’Alexandre Borodine, médecin, chimiste et « compositeur du dimanche » comme il se qualifiait lui-même, ont inspiré la comédie musicale Kismet en 1953 et le succès Étranger au paradis, qu’à l’écoute on associe aux Danses.

Le rappel

Il est rare que le public s’auto-rappelle. Il est mentionné un atterrissage à la Vigneault au début. Le maestro Vincent Quirion, comme rappel, avait choisi Gens du pays, et c’est l’audience qui, accompagné de l’orchestre, a chanté le début du rappel. 

Original… et un bien beau concert !

La Société lyrique de la Beauce recrute

Il est très important dans un chœur de garder une balance entre les voix féminines et masculines. Actuellement, ce qu’on pourrait qualifier de masse critique de la section masculine est en déficit. Bref, il manque d’hommes, ténor et basses. 

Donc…

Vous aimez beaucoup le répertoire ? Vous avez la voix juste ? Vous pourriez joindre la Société lyrique.  Vous hésitez. Vous ne connaissez pas la musique ? Votre partition vous sera fournie en audio. Vous avez peur de manquer de registre ? Ne vous inquiétez pas pour ça. Il s’agit d’aimer le répertoire et d’avoir la voix juste. Si ça vous tente, comme on dit, ça ne coûte rien d’essayer.

La Société lyrique de la Beauce (SLB) est un chœur dont le répertoire s’étend de la musique sacrée à des extraits d’opéra célèbres, en passant par la comédie musicale et la musique de film. Visitez le site Web du chœur au www.societelyrique.com ainsi que notre page Facebook.

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