Prévisions budgétaires 2017-18 de la Commission scolaire
Le directeur du Service des finances, Patrick Beaudoin, le président de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin, Charles-Henri Lecours et le directeur général, Normand Lessard présentaient les prévisions budgétaires 2017-2018.
Visiblement satisfait d’être en voie de sortir des années de vaches maigres, le président de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) a soutenu que « même si notre marge de manœuvre demeure restreinte suite aux compressions subies depuis quelques années… le budget 2017-2018 est marqué par un réinvestissement gouvernemental en éducation ».
Dévoilé fin juin, il s’agit d’un budget équilibré de 213 486 975 $, sinon, il faudrait demander une permission au ministre, révèle Patrick Beaudoin, directeur du Service des finances.
Les dépenses et les revenus prévus en 2017-2018 représentent une augmentation de 3,7 % par rapport aux prévisions pour 2016-2017, et 6 % (11 552 102 $) par rapport aux dépenses réelles de l’année 2015-2016 (cette donnée n’est pas encore disponible pour l’année 2016-2017).
Pourquoi la hausse des dépenses ?
La hausse des dépenses est notamment due au réinvestissement gouvernemental dans le secteur de l’éducation, à l’augmentation du nombre d’élèves (+340) et aux augmentations de salaire prévues à la convention collective. Les nouvelles mesures pour favoriser la réussite représentent environ 3,1 M$ dans le budget d’opération de 2017-2018.
D’autres programmes gouvernementaux, qui semblent très ciblés, s’ajoutent : Coup de pouce, 133 000 $, pour les 2es à 6e année, À l’école on bouge au cube, 126 000 $, en rapport avec le grand défi Pierre Lavoie, Aide aux parents, 43 000 $, Accroche-toi au secondaire, 264 000 $, et Partir du bon pied, qui est de loin le plus important avec une enveloppe de 2 110 000 $.
Donc, 2 676 000 $.
Il y a aussi des sommes importantes -1,3 M$ – pour le « déficit d’entretien », une même somme pour le « maintien des bâtiments », et 597 000 $ pour les infrastructures technologiques. Donc, environ 3 197 000 M$.
La population scolaire connaît une légère hausse au secondaire, mais une légère baisse au professionnel.
Revenus
Les subventions du ministère totalisent 166 063 606 $ tandis que les revenus de la taxe scolaire sont de 33 005 819 $. Rappelons que la taxe scolaire demeure à 35 cents du 100 $ d’évaluation, ce qui représente le taux maximal de taxation. Les revenus de taxes seront cependant de 3,3 M$ plus élevés que les résultats de 2015-2016, à cause de l’augmentation de la valeur foncière des immeubles. Cela n’influence cependant pas les revenus de la commission scolaire, puisque les subventions de péréquation sont automatiquement diminuées dans les mêmes proportions.
Dépenses
En gros, 175 000 000 $ sur 213 vont à l’enseignement, formation, soutien à l’enseignement et services d’appoint. L’administration n’occupe que 3,77 % des dépenses. L’an dernier, c’était 3,83 %, une diminution de 374 536 $. Une excellente performance. Il semble que le poids santé est atteint.
Y a-t-il de meilleures relations avec le ministère ?
Oui! répond le président Lecours, « il y a une plus grande stabilité » qu’auparavant avec le ministre actuel. « Le réinvestissement se fait à de bons endroits… comme en première année pour apprendre à lire… on peut saluer le gouvernement là-dessus », ajoute Normand Lessard.
Valoriser l’enseignement!
Il y aura environ 37 ou 38 personnes à plein temps d’ajouter l’an prochain. Cependant, selon M. Lecours, il y aura pénurie dans trois ans. Il faut donc valoriser la profession d’enseignant. Le directeur général soutient que « favoriser une formation en Beauce serait un atout ».
Réinvestissements
Patrick Beaudoin affirme que sur les 14,8 M$ de coupures, il y a environ 6 M$ de récupéré. Par contre, Normand Lessard avance que le plan présenté par le gouvernement s’est déjà « compromis vers un réinvestissement majeur au cours des cinq prochaines années ».
L’espoir est permis.
