VISITE DE SAN ANTONIO, TEXAS
J’ai voyagé avec Colin Powell
Par: Rolland Bouffard, collaboration spéciale
Le 2 décembre 2007, je suis parti pour un voyage à San Antonio Texas. En attendant l’avion à l’aéroport de Québec, je rencontre le ministre des Affaires étrangères du Canada, Maxime Bernier, qui voyage accompagné de ses deux enfants. On prend le même vol pour Montréal.
À la correspondance à Montréal (YUL), alors que je m’apprête à prendre l’avion pour Chicago, puis direction San Antonio, on annonce que l’aéroport de Chicago vient de fermer à cause d’une tempête de neige. La tempête se dirige vers l’Est. Hamilton ferme à son tour, on prévoit la tempête pour le lendemain matin à Montréal.
Au lieu de passer une nuit et une journée à tourner en rond à l’aéroport, je propose à Air Canada de retourner à Québec. Je reprends donc le prochain avion le même soir pour Québec (YQB) après un souper chez St-Hubert Express à l’aéroport… Voyage avorté, mon billet est remboursé, j’en suis quitte pour un aller-retour à Montréal.
Deux ans plus tard, je reprends le même voyage, cette fois à la fin de novembre 2009, pas de tempête, les avions sont à l’heure.
Le lendemain matin, à San Antonio, en me rendant déjeuner au restaurant de l’hôtel, à chaque étage où l’ascenseur s’arrête, les gens qui embarquent souhaitent « Happy Thanksgiving ». Je réalise que c’est la fin de semaine de l’Action de grâce aux États-Unis. Les Américains sont en congé, ils voyagent et ils sont de bonne humeur.

La ville de San Antonio, une des villes américaines les plus visitées après San Francisco. Photo : Rolland Bouffard.
Visite du centre-ville de San Antonio.
Dans l’après-midi, il y a de plus en plus de monde dans les rues, c’est la fête. Un orchestre s’installe dans le parc devant le Fort Alamo, ce lieu où plusieurs batailles entre Américains et Mexicains se sont déroulées pour la conquête de territoire au cours des années 1800. Davy Crockett, cet Américain venu du Tennessee, pour livrer bataille aux Mexicains, a inspiré bien des auteurs de films et séries télévisées.
Dans la soirée, c’est la parade des bateaux sur la rivière qui traverse la ville, spectacles et feux d’artifice.

La rivière au centre-ville bordée de trottoirs, restaurants et édifices sur une longueur de 4 milles. Pour éviter les inondations lors de gros orages, on a creusé un tunnel de 24 pieds de diamètre et de 3 milles de longueur sous la rivière, qui sert de siphon pour absorber le surplus d’eau et l’amener à la sortie de la ville. Photo : Rolland Bouffard
Avant la fin de la soirée, pour éviter le trafic, je décide d’aller reprendre l’auto de location pour retourner à l’hôtel qui est à l’extérieur de la ville près de l’aéroport. Pour rejoindre le stationnement, je dois traverser le parc devant le Fort Alamo où les gens sont attroupés. Tout à coup, je remarque que les gens sont figés comme de statues de marbre. Je suis le seul qui marche délibérément à travers les gens immobiles. Finalement je réalise que l’orchestre vient de commencer à jouer l’Hymne national américain. Je comprends que je dois être immobile moi aussi. C’est la différence entre le Canada et les États-Unis…
Avion en retard et rencontre de Colin Powell.
Cinq jours plus tard, après la visite de quelques villes du sud du Texas, je me présente au comptoir de United Airlines, pour le retour. On m’indique que le vol entre San Antonio et Chicago a du retard, je pourrais, manquer la correspondance prévue, mais on me donne quand même une carte d’embarquement.
Après avoir passé la sécurité, alors que j’arrive à la salle d’attente, j’entends mon nom au PA (Public Announcer). Je me dirige vers le comptoir d’embarquement, chemin faisant, je croise une personne que j’ai déjà vue. Le monsieur qui me précède salue le personnage en soulevant sa casquette d’un geste élégant. Je cherche son nom. Mais oui, c’est Colin Powell, l’ancien Chef d’état-major des armées des États-Unis, fils d’une famille d’immigrant jamaïcain né dans le Bronx à New York et qui a fait la première bataille à Saddam Hussein sous Bush père.
Au comptoir d’embarquement, on m’indique que c’est confirmé, l’avion pour Chicago aura trop de retard, on me propose le prochain vol vers Washington, Toronto et Québec.
Voilà que je suis dans le même avion, assis en arrière de l’ancien Secrétaire d’État américain, un républicain qui a servi sous Georges Bush, qui a changé de camp à l’élection de 2008, pour se ranger du côté d’Obama un démocrate.
Les voyages réservent parfois des rencontres intéressantes, un ministre conservateur canadien et un secrétaire d’État Américain, je pourrais même ajouter qu’un jour, j’ai aussi voyagé sur le même avion que le maire de Sainte-Marie, à l’époque, H. Guay, entre Québec et Toronto !
Un fichier PowerPoint, San Antonio :Texas San Antonio 2009 Web
Nom à trois lettres des aéroports.
On désigne le nom des aéroports dans le monde par un acronyme à trois lettres.
Les codes IATA : Système international qui attribue un code de trois lettres aux villes et aéroports.
Au Canada le nom des aéroports commence toujours par la lettre « Y ».
Québec – YQB
Montréal – YUL
Mont-Joli – YYY
Toronto – YYZ
Vancouver – YVR
On peut retrouver les noms sur le site : http://volezonline.free.fr/codesdevillesetaeroportsAaZ.htm