Bilan de mandat positif pour Robert Dutil
Par: Joffre Grondin
Malgré cette première expérience de sa longue carrière politique dans l’opposition, le député sortant de Beauce-Sud et candidat libéral, monsieur Robert Dutil, a dressé un bilan positif de son dernier mandat. Pour le député, cette première expérience a également été un apprentissage. La présente campagne électorale étant déjà presque au tiers, monsieur Dutil résume quelques points saillants de son mandat.
« Je me suis efforcé, au cours des 18 derniers mois, de faire progresser les plus possible les dossiers de Beauce-Sud. Lorsque l’on fait partie de l’opposition, il faut redoubler d’ardeur pour convaincre et ne pas cesser de faire valoir la pertinence de nos projets. J’ai “talonné” des ministres et c’est ce qui fait que l’autoroute a progressé, que le Pavillon du cœur verra le jour, que Saint-Gédéon aura sa bibliothèque municipale », a-t-il déclaré.
Robert Dutil a été pendant la majeure partie de son mandat porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Institutions démocratiques et a eu à se pencher sur une série de projets de loi présentés par le gouvernement.
« Je suis très satisfait de mon travail à ce chapitre, particulièrement en matière de financement des partis politiques, où mes interventions ont permis d’améliorer grandement ce qui était proposé. D’autres projets de loi, comme celui sur les élections à date fixe, auraient pu être bonifiés, mais Bernard Drainville et le gouvernement péquiste en ont sciemment décidé autrement. Si ce n’avait pas été le cas, la première ministre n’aurait pas été en mesure de violer sa propre loi et nous ne serions pas en campagne électorale », a ajouté le candidat libéral.
« Au cours de ce dernier mandat, j’ai souvent critiqué le gouvernement de Pauline Marois pour l’improvisation et l’orientation de ses politiques, notamment en matière d’économie et de finances publiques. On voit bien avec le temps que ces politiques ont eu pour effet de faire perdre la confiance des investisseurs et l’élan qu’avait le Québec. C’est pourquoi nous demandons à la population du Québec de nous redonner le pouvoir afin que l’on puisse s’occuper des vraies affaires que sont l’économie, l’emploi, la santé, l’éducation », a conclu Robert Dutil.
Malgré tout…
Monsieur Dutil tient quand même à souligner que 80 % des lois sont adoptées à l’unanimité, même s’il existe des points de mésententes mineurs. Le système est à son meilleur quand il y a participation de tous.