Échange Lisieux/Saint-Georges : l’avenir s’élargit
Par: Joffre Grondin

Michel Gagnon, le principal de la polyvalente Saint-Georges, Guy-Paul Côté le président du comité de jumelage Saint-Georges/Lisieux, Charlotte Lange, de Lisieux, sa jumelle Catherine Talbot, et le maire de Saint-Georges, Claude Morin.
Ce n’est pas d’hier de Saint-Georges de Beauce et la ville de Lisieux en Basse-Normandie font des échanges. Ils en sont à la quatorzième année. Ce n’est cependant que la cinquième année que des échanges d’étudiants existent avec la polyvalente Saint-Georges. Le principe du jumelage étant évidemment que chaque personne reçoit l’autre tour à tour.
Cette année, après son séjour en France, Catherine Talbot de Saint-Georges recevait Charlotte Lange de Lisieux, une jeune fille articulée, calme, et tout à fait charmante.
L’accueil se déroulait dans le local de Christian Lagueux , enseignant en histoire impliqué depuis de nombreuses années dans le mouvement d’échange.
Echanges enrichissants
Il est toujours intéressant de demander à nos amis français ce qui les a frappés, les différences dans la vie de tous les jours. Pour Charlotte Lange, l’heure des repas l’a un peu intrigué. Le souper, appelé dîner en France est beaucoup plus tard dans la journée. Il faut avouer que la routine de se nourrir est très importante pour un être humain, et que changer l’heure des repas constitue une petite perturbation.
Le système scolaire français est aussi très différent. Les heures de cours vont de 8 h 30 à 18 h, donc 8 h 30 de cours. Beaucoup plus qu’au Québec. Les cours sont plutôt traditionnels. Les différents et nombreux comités qui font partie intégrante de notre système scolaire et la vie sociale très développée n’existent pas là-bas.

Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, a remis avec plaisir à Janique Rodrigue la médaille et le diplôme soulignant sa performance « historique » de reproduction d’une courtepointe.
Ne demandez surtout pas si c’est mieux ou pire. On va se contenter de dire que c’est différent.
Ce qui est sûr, c’est que la qualité des jeunes filles qui nous arrivent est très élevée. Les critères de sélection pour celles choisies par le Québec sont également élevés. Ce qui nous mène à un genre d’ajustement très intéressant qui est en cours.
On se repositionne
Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. L’an dernier, huit jeunes filles souriantes accueillaient la presse ; cette année seulement deux. Du côté de Lisieux, il y avait 29 candidatures qui répondaient aux critères, à la polyvalente Saint-Georges, seulement une. Pourquoi ?
Il faut savoir qu’à Lisieux, on développe des jumelages avec 3 pays cette année, dans les domaines économique, social, culturel et sportif. Beaucoup d’efforts sont mis sur les échanges, ce qui explique les 29 candidatures.
De notre côté
Comme l’expliquait le président du comité Guy-Paul Côté, le comité de jumelage mis sur pied, depuis maintenant deux ans à Saint-Georges, reçoit une aide de la ville, ce qui permettra de dynamiser le processus en faisant appel à d’autres écoles de la région pour agrandir le bassin de talents.
Le maire de Saint-Georges, Claude Morin qui a résidé en France de nombreuses années, et qui y a même trouvé une épouse, appuie fermement la démarche.

Avant le début de la cérémonie, Christian Lagueux, l’enseignant organisateur, Claude Morin et Guy-Paul Côté échangeaient de façon informelle avec les gens présents.
Une médaille
Michel Gagnon, principal de l’école, en a profité pour souligner un travail d’histoire particulier dans le domaine de la reproduction d’un objet historique. Une médaille et un diplôme ont donc été remis à Janique Rodrigue pour la reproduction d’une courtepointe, exécutée de façon magistrale.