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Quand les ordures fleurissent…

Par: Robert Morin, collaboration spéciale

RICBSdéchets

Voici les immenses terrains de la Régie intermunicipales du Comté de Beauce-Sud. C’est là que ça va les ordures, déchets, débris, et le reste. Situé au 695, rang St-Joseph, Saint-Côme-Linière.

Opinion

Ma conjointe et moi vivons en périphérie de Saint-Georges dans un petit coin bucolique et enchanteur : Cumberland. Quelle joie de profiter de la nature et de ses paysages pittoresques en marchant quotidiennement en toute saison ; été, automne, hiver, mais c’est au printemps que tout se gâte, car c’est à cette période que les ordures fleurissent.

J’attendais le retour imminent de l’hiver pour écrire cette lettre, car c’est la meilleure période pour les semeurs d’ordures. En effet, ils souhaitent qu’une nouvelle neige d’une blancheur immaculée vienne régulièrement camoufler leur travail. Alors, pendant ce temps, tout est beau, car on n’y voit rien. Ils vaquent à leur occupation de semeur pendant des mois, mais ils oublient de faire la récolte au printemps.

Dans le fossé et sur les bords de route, on peut trouver de tout (emballages divers en papier ou en plastique, tétra-pak, bouteilles, canettes, etc.) Le plus souvent, ce sont les restes de restauration rapide (fast-food). En effet, les gens les étendent sur quelques mètres, car ils mangent et se débarrassent de leur déchet aussi rapidement qu’ils roulent, mais sont aussi généreux avec l’environnement, car il y a des restes pour les prédateurs et les charognards.

Puis il y a les consommateurs d’alcool (bière, vin, spiritueux) qui ont un nouveau slogan : l’alcool au volant… ben oui, je le fais.

Ah oui ! J’oubliais les centaines de consommateurs de café : t’as pas gagné ! t’es frustré !, dérrrrrrrrrrrrrrrroute ton gobelet dans le fossé.

On peut aussi trouver des choses insolites, des souliers et vêtements (pas chaud l’hiver), de la vaisselle, des pneus (difficile de retourner à la maison), des enjoliveurs de roues, une cuvette de toilette (ça fait ch…), des armoires de cuisine (je suis sans mots…).

Finalement, les gens pensent qu’ici, c’est la fourrière régionale et viennent se débarrasser de leurs animaux de compagnie.

Chaque année, je ramasse en moyenne au moins 4 gros bacs d’ordures dans un rayon de quelques kilomètres. Le facteur du coin m’a indiqué que c’est partout pareil ; aussitôt qu’il y a moins de résidences, les gens se permettent de tout vidanger par la fenêtre, car pour eux, un fossé = dépotoir. Si on était au début des années 60, époque où la collecte des ordures n’était pas encore en place et que chaque famille gérait ses déchets dans la cour arrière, je comprendrais un peu mieux, mais en 2013, c’est à n’y rien comprendre.

Les pollueurs sont-ils hommes ou femmes, jeunes ou vieux, irréductibles ou inconscients, voisins ou passants. Qu’est-ce qui peut motiver quelqu’un à avoir un tel comportement ? Trop d’efforts d’attendre de mettre ses déchets à la poubelle quand il sera rendu à destination, influence de l’entourage (famille, amis…), gêne de rapporter ses contenants consignés à l’épicerie, peur d’être pris en flagrant délit avec de l’alcool au volant ? ? ? Je suis sans réponse.

Imaginez un seul instant que les gens qui passent devant votre propriété y laissent des ordures tous les jours. Comment vous sentiriez-vous ? J’ose espérer que tout le monde fera un exercice de RÉCIPROCITÉ et un petit effort pour se RESPONSABILISER afin que la récolte d’ordures du printemps 2014 soit médiocre ou nulle. Merci à l’avance.

Robert Morin, route Taylor, Cumberland.

NDLR : Le nouveau site web de la Régie intermunicipale fournit une foule d’informations ici : www.ricbs.qc.ca

 

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