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SAINT-BENOÎT LABRE

Le maire, Marco Marois, quitte la tête haute

Par: Joffre Grondin

Marco Marois, maire de Saint-Benoît, présentait le bilan de son administration pour les quatre dernières années.

Marco Marois, maire de Saint-Benoît, présentait le bilan de son administration pour les quatre dernières années.

En présentant l’exposé de ses quatre années à la barre de la municipalité de Saint-Benoît-Labre, le maire sortant Marco Marois a inséré dans la pochette de presse le feuillet qui présentait son programme en 2009. Seul ajout, des petits rectangles rouges avec la mention RÉALISÉ sous la promesse du projet. Un seul ne l’est pas encore, mais il « travaille encore là-dessus ». 

Le message global ressemblait beaucoup à : voici ce que j’avais promis de faire il y a 4 ans. Je l’ai fait. Le temps que consacré à la municipalité va maintenant être pour ma femme et de mes quatre enfants.

Une sage décision familiale

L’argument est souvent invoqué, souvent malheureusement comme écran de fumée.

Ce n’est pas le cas ici. La décision est réfléchie et murie. Le maire d’une municipalité d’environ 1600 habitants travaille sur tous les dossiers pratiquement 24 heures sur 24 et ne voit pas beaucoup sa famille.

Un maire qui a 4 enfants en bas âge, une fille de 5 ou 6 ans et trois garçons dont le plus vieux a 12 ans doit faire un choix. Le choix est en l’occurrence d’être présent. La présence est irremplaçable. On comprend facilement pourquoi une grande proportion des maires n’est pas jeune. Enfants partis, plus vieux, plus de temps.

La sagesse de la vieillesse et la fougue de la jeunesse ont peuplé les écrits de l’humanité. Les deux sont nécessaires évidemment. Il faut saluer l’implication du jeune maire Marco Marois. La population lui est grandement redevable.

La petite famille avec très grande présence de la maman

La petite famille avec très grande présence de la maman

Des réalisations

Chiffres et statistiques à l’appui, le maire Marois a présenté ses engagements électoraux : développement résidentiel, industriel, loisirs et résidence pour personnes âgées.

Beaucoup a été fait durant ces quatre années. La construction de maisons s’est multipliée et les routes ont été grandement améliorées.

Des travaux d’une extrême importance sont souvent sous-estimés dans les villes et villages. Les travaux d’aqueduc et d’égouts sont parmi ceux-là. Et pourtant l’importance de garder un tel réseau « à la fine pointe », comme l’a mentionné le maire, est vitale.

Ce n’est pas « glamour », mais c’est vital. Une réalisation importante du maire sortant a justement été de placer Saint-Benoît parmi les municipalités québécoises qui placera les citoyens en bonne position dans ce domaine pour les années à venir. Les 250 sites du camping local seront même desservis dès 2014.

Les réalisations sont nombreuses : bâtiments de la municipalité acquis et améliorés, achat de camions, fibre optique pour internet haute vitesse implantée (le 3e au Québec, après Saint-Éphrem et Saint-Honoré), un « axe de loisir » développé, ont laissé la municipalité « dans une situation enviable » affirme le maire sortant, tableaux comparatifs à l’appui.

Et les taxes ? Et la dette ?

Malgré les très importants travaux, la dette n’a augmenté que de 202, 203 $. De plus, pour la majorité, les taxes ont baissé. En effet, en 2009, une maison d’une valeur moyenne de 92 200 $ payait -non desservie 1171.11 $ et desservie 2225.41 $- tandis qu’en 2013, malgré la hausse d’évaluation moyenne à 120 600 $ les mêmes citoyens payent 1006,52 $ et 2159,16 $, soit une baisse de 16,4 % et de 3,1 %.

Monsieur Marois avait tenu à inviter sa petite famille pour annoncer sa décision de ne pas se représenter. Ayant malheureusement perdu son père récemment, sa mère était présente à l’événement.

Questionné sur les projets sur lesquels il aurait travaillé dans le futur, la réponse de Marco Marois est instantanée : l’église. Peu de revenus, que faire ? Il appartiendra à l’administration suivante de trouver des solutions.

Avec quatre ans d'expérience au conseil, Carmelle Carrier  aspire au poste de mairesse.

Avec quatre ans d’expérience au conseil, Carmelle Carrier aspire au poste de mairesse.

Une première candidature

Madame Carmelle Grenier, qui est mairesse supplante depuis 4 ans, a profité de l’événement pour poser sa candidature. Planificatrice financière pour Desjardins à la retraite depuis 4 ans et 5 fois grand-mère, elle affirme trouver le milieu municipal « formidable ». D’après les révélations du maire Marois, « deux personnes de valeur » allaient se présenter. C’est à suivre.

 

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