NASHVILLE EN BEAUCE : ANNÉE UNIQUE
Une parade dans un vrai village de cowboy
L’organisation de Nashville en Beauce est vraiment exceptionnelle. Elle ne recule devant rien pour donner un cachet authentique à la parade de chevaux et de chars allégoriques annuelle. Cette année, pour faire plus village western, l’asphalte a été enlevé sur presque la moitié du parcours de la parade. L’effet était magnifique, rappelant un village fin 19e siècle.
Bon, c’est peut-être un peu exagéré. En fait, ces temps-ci à Saint-Prosper, beaucoup de rues sont en réparations, ce qui donne naturellement un aspect un peu dévasté, disons inhabituel, au village pour le moment, mais qui a tourné à l’avantage des festivités.
Un cachet spécial
Il y a des choses dans la vie qui apparaissent négatives, mais qui finalement deviennent positives. Prenez Saint-Prosper de dimanche 28 juillet 2013. Asphalte disparue et plein de gravelle. L’asphalte reviendra, pas de problème, mais pensez-y un peu, que demander de mieux que des rues en terre pour une parade western.
C’est ce qui est arrivé en fin de semaine. L’organisation de Nashville en Beauce est très créative et a su composer avec les nombreuses réparations en modifiant le trajet de la parade, qui a emprunté un trajet quelquefois sur l’asphalte et quelquefois sur des chemins gravelés.
Des chevaux sur la terre ou sur le gazon, c’est pas comme sur l’asphalte. C’est plus naturel. Il y a quelque chose de différent, presque envie de dire plus terre à terre.
Le trajet de la parade
La merveille avec le parcours est qu’il empruntait asphalte et gravelle d’une façon très pratique. On passait là où on pouvait. L’organisation n’avait peut-être pas pensé à la subtile jouissance supplémentaire pour les spectateurs de voir des chevaux sur un terrain qui leur est plus familier. C’est comme si les chevaux étaient plus confortables.
On veut se trouver une bonne place pour voir passer une parade. Ce n’est pas toujours facile. Énormément de gens se massaient sur le parcours, éparpillés ça et là sur des chaises de parterres; certains sur le boulevard, d’autres dans les petites rues. Si certains étaient devant leur demeure, ou celle d’un voisin, d’autres se sont trouvés là par hasard ( comme ce journaliste-ci, qui a trouvé là l’unique stationnement libre ), sans réaliser sa chance sur le moment.
C’est sur la rue des gazons amputés que ces photos ont été prises. Jamais vu tant de chevaux, excepté dans les films. L’an passé c’était 150. Cette année, il y en avait… beaucoup. Des gros, des petits, des minis, en couleurs, tous beaux et bien bichonnés avec la température de leur côté.
Pourquoi les gens aiment-ils tant ça, voir des gens sur, avec, ou tirés par des chevaux. Il y a un plaisir particulier à voir quelqu’un à cheval. Un des petits mystères agréables du quotidien.
On se voit l’an prochain… sur l’asphalte.