AUTOROUTE 73 : RIVIÈRE GILBERT
Les piliers s’élèvent lentement vers le ciel
Par: Joffre Grondin
Le premier pilier-hérisson, tel qu’on pouvait le voir le 19 mai 2013, avec vue sur les roulottes du chantier. Dans le montage-photos vous pouvez avoir un point de comparaison avec la hauteur où sont les roulottes pour réaliser comment les piliers s’élèvent graduellement.
Le chantier sur la rivière Gilbert est populaire la fin de semaine. La majorité du temps, les travaux sont interrompus, ce qui permet à des curieux de venir jeter quelques regards, toujours admiratifs, sur les énormes et il faut le dire de plus en plus impressionnants piliers en construction.
Le pont de la rivière Gilbert à Notre-Dame-des-Pins est une structure de 52 mètres de hauteur (171 pieds) et de 326 mètres de longueur (1070 pieds). Mentionnons en passant que le contrat a été obtenu par Structal-ponts, une filiale du groupe Canam.
Ce pont est la construction probablement la plus importante de la phase 2, sinon des trois phases. Rappelons que le pont routier sur la rivière Famine à quelques kilomètres de là est de 148 mètres (485 pieds) de longueur.
Commencés en octobre 2012, les travaux se sont poursuivis tout l’hiver et les piliers s’élèvent lentement, hérissés un peu à la façon des porcs-épics.
De l’autre côté de la rivière, la route s’enfuit pour finir par traverser la rue Veilleux, où se termine la phase 2.
Des phases déphasées.
Rappelons que le parcours de Beauceville à Saint-Georges à été divisé en 3 phases du Nord au Sud. La phase 3, la plus au sud, section de 4,3 km, construite de la Route 204 avec un pont sur la Famine jusqu’à la sortie à la 74e Rue est terminée. La phase 2 est en bonne voie. Pour la phase 1, qui a également été scindée en trois, seul le premier appel d’offres a été lancé. On devrait connaître le résultat cette semaine.
Ça fait drôle d’être heureux de le dire, mais on est presque rendu en phase terminale.
On peut voir ici une partie du premier pilier avec une vue sur les deuxième et troisième. Photo du 19 mai 2013
Sécurité
Pour circuler sur le chantier, il est nécessaire de s’enregistrer et d’obtenir la permission du Ministère des Transports, ce que Beauce Magazine a fait. Sécurité exige. Il est évidemment possible de passer sur la voie publique en fin de semaine, d’où on peut quand même voir l’évolution des travaux en trois dimensions, travaux qui prennent de l’ampleur de semaine en semaine.
En semaine, il y a beaucoup de mouvement et du dynamitage. Ne prenez pas de chance inutilement. Soyons prudents.
