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TASBI : TRAVAILLEURS AMBULANCIERS DE BEAUCE INC

Se battre pour la qualité des soins offerts.

Monsieur Pascal Jacques, Président de la TASBI

Monsieur Pascal Jacques, Président de la TASBI

Les ambulanciers sont en moyens de pression actuellement. Nous avons reçu un communiqué de TASBI, qui exprime le point de vue des paramédics. Nous avons choisi de présenter le texte intégral comme une lettre à l’éditeur, laissant le lecteur juger. Le paragraphe suivant est une courte présentation de TASBI avant l’article intégral.

Les Travailleurs ambulanciers de Beauce inc. (TASBI) est exclusivement composés de paramédics. L’organisation d’environ 150 membres dans trois compagnies ambulancières distinctes comprend très bien la réalité du terrain et est en mesure de prendre les bonnes décisions en faveur des paramédics de la grande région de la Chaudière‐Appalaches incluant maintenant les régions du Lac‐Mégantic et de Lambton.

Les paramédics de TASBI se battent toujours pour la qualité des soins offerts dans la région.

Le regroupement paramédic desservant les territoires de la Beauce, de Bellechasse et des Etchemins (TASBI) se donne comme mission d’être le chien de garde de la qualité des soins ambulanciers offerts dans la région de la Chaudière‐Appalaches et les régions de Lambton et du Lac‐Mégantic. Comme ils sont les premiers répondants lors d’événements déplorables, le personnel paramédic est le mieux placé pour qualifier les soins ambulanciers offerts et pour juger de ce qu’ils pourraient offrir si le gouvernement et les autorités en place se donnaient la peine de porter une attention aux besoins réels de la région.

Inéquité dans les services, rien n’a changé

Bien que nous ayons déploré l’inéquité des services en novembre 2011, plus d’un an après, rien n’a encore changé. Nous dénoncions, entre autres, que les soins offerts d’une région à une autre soient différents au Québec. Pourquoi une région comptant autant de citoyens et ayant le même ratio de population rurale versus une population urbaine profite d’un service avec horaire à l’heure alors que dans les régions de la Beauce, de Bellechasse, des Étchemins et de Mégantic, nous n’ayons droit qu’à un horaire de faction?

C’est‐à‐dire que le personnel ambulancier est à résidence et doit se présenter à la caserne aussitôt un appel entré, ce qui a pour effet de retarder la rapidité et la performance des ambulanciers. Un horaire à l’heure permet à une équipe d’être directement dans l’ambulance ou à la caserne en attente d’un appel, ce qui raccourcit, de beaucoup le temps d’intervention lors d’une urgence.

« Ça pourrait représenter la différence entre la vie et la mort lors d’un appel », nous dit monsieur Pascal Jacques, président du regroupement TASBI. « Une différence d’environ 8 minutes en comparaison à un appel à horaire à l’heure », nous confirme monsieur Jacques. « En plus de retarder l’intervention, ce délai impose que le travail, une fois rendu à destination, est plus colossal, car encore plus urgent et la réaction négative des proches des victimes est toujours dirigé contre nous et rarement dirigée contre l’organisme qui prend ces décisions…

C’est frustrant à la longue, surtout quand on sait que nous sommes le regroupement paramédic qui pose le plus grand nombre de geste médicaux au Québec et nous sommes reconnus pour notre dévouement envers la population. Malgré ce fait, le gouvernement et les entreprises ambulancières ne semble pas se préoccuper de l’inéquité que nous vivons », ajoute Monsieur Jacques

Conserver les acquis en qualité de soins

En plus d’avoir à veiller sur la qualité des services offerts à la population, TASBI doit se battre pour conserver les acquis en matière de service à ses ambulanciers. Les compressions budgétaires ou des décisions administratives menacent d’enlever au personnel paramédic de la Beauce, de Bellechasse, des Etchemins et de Mégantic, des outils et des mécanismes qui rendaient leur travail plus efficace. La qualité de service reculera plutôt que d’avancer ou même de rester comme il était.

«Ces décisions administratives prises souvent à la hâte, ne tiennent pas compte des besoins ni des réalités des ambulanciers de la région. Elles ne servent trop souvent qu’à augmenter les marges de profits sur les opérations. C’est pourquoi il est important de faire savoir à la population que les décisions administratives des employeurs peuvent avoir des conséquences sur la qualité de service de vos paramédics», raconte monsieur Jacques.

Nos négociations ont débuté le 31 mars 2010 et aucune conclusion n’est encore survenue. Il semble que les employeurs tardent à vouloir régler. C’est pourquoi TASBI a entamé des moyens de pression, ceux‐ci afin de mieux se faire entendre et accélérer le processus, mais tient à rassurer la population que jamais la qualité des soins ou des services ne sera mise en cause.

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