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À travers les yeux de Diane

Par: Joffre Grondin

Des peintures sur bois de Diane Pomerleau qui vous saisissent le « senteux », comme disait mon grand-père.

Après avoir visité l’atelier de Diane Pomerleau, on ne peut que constater que les photos doivent guider le texte. Les étapes de son parcours s’imposent. Attiré comme une mouche par du miel par les magnifiques productions de peintures sur bois de formes diverses qui nous accueillent en entrant dans le portique de sa maison, on n’imagine absolument pas, mais absolument pas la diversité des styles qui nous attend dans son studio.

Cette Notre-Damoise, et non comme je pensais tout d’abord Notre-Dame des Pinoises (quelle chance d’avoir vérifié) est heureuse de nous accueillir et de nous présenter ses oeuvres. Quelle variété !

Une sanguine d’une telle qualité est surprenante

En descendant l’escalier, la première chose aperçue est une sanguine. Précision, la première sanguine aperçue par moi quand j’étais tout petit, était une sanguine (il a fallu apprendre le terme) qui était un autoportrait de Léonard de Vinci, avec la barbe et tout. Admettons tout de suite que celui-ci, sans le comparer à ce vieux Léonard, nous offre un point de vue… différent, mais intéressant.

Une autre surprise, en se retournant à droite, un mur complet de toiles d’un style semi-abstrait que l’artiste décrit comme ayant été développé sur une période de dix ans. Les personnages sur les toiles, quoique semi-figuratifs, semblent jaillir hors de la toile.

Diane Pomerleau, une photo représentant une époque de son évolution qui a duré une dizaine d’années. Une étape maintenant intégrée qui s’est traduite par une expression différente

Il y a beaucoup d’autres styles présents, des fusains sur les tables, ça et là, dont une, volontairement non-terminée, qui démontre hors de tout doute que tout ce qu’on voit, bien considéré, prouve que Diane Pomerleau, est en évolution constante, mais… en évolution intégrée.

Chaque étape, chaque style comportent des techniques qu’il faut maitriser, et plus important encore, intégrer, pour pouvoir ainsi en faire une partie de la matrice nouvelle qui se jettera sur la toile.

Et c’est exactement ça que Diane Pomerleau fait. Comme le montre la toile non terminée qu’elle a volontairement exposée, selon elle les formes non terminées ressortent presque d’elles-mêmes. L’auteure maintient que la toile n’est pas terminée, quoique pour un oeil non averti comme celui de votre scribe, on se demande comment l’oeuvre pourrait être améliorée.

Non terminée. Les formes se révèlent d’elles-mêmes affirme l’artiste

Bref, Diane Pomerleau est une artiste en évolution qui n’a pas fini de nous étonner. Les étapes de son évolution crèvent les yeux et son talent également. D’ailleurs, parlant d’yeux, regardez les siens, tout y est écrit. Des yeux d’un vert profond, ou d’un bleu profond, peut-être les deux, mais ce qui est sûr, c’est une belle couleur qui vous amène dans les profondeurs de la création.

« Dessiner m’a appris à voir les choses différemment, à tous les niveaux, à voir derrière les choses » révèle Diane Pomerleau, artiste en évolution.

 

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