Élections 2012
DÉBAT DEUX
Par: Joffre Grondin
Après un deuxième débat avec, au centre Pierre Bruneau, flanqué à sa gauche, donc à notre droite de Pauline Marois, et de Jean Charest à sa droite qui se trouvait notre gauche, les analystes étaient formels : les positions des deux opposants étaient claires et tranchées.
Des visions très différentes qu’y disaient. Mais c’est toujours de la chicane. Pas moyen d’avoir du monde qui travaille ensemble au bien du pays.
En fait, ils affirmaient que l’électeur peut maintenant évaluer les positions de chacun et se faire une idée. « Ils » avaient eu le temps de développer plus à fond, bla, bla, bla.
Bizarre que ces grosses têtes arrivent à cette conclusion, alors qu’on pourrait simplement y voir qu’une répétition des arguments de la veille dans un cadre de combat de coqs… bon, coq contre poule ou vice-versa qui caquettent en même temps.
Demain ce sera le coq de la caq contre le chat libéral.
Il faudrait peut-être prendre en compte qu’une station de télévision est très efficace question marketing, et que pour la station, l’élection est un produit parmi tant d’autres qu’il faut mettre en valeur et vendre.
Rien de neuf. Les positions sont connues.
Il serait intéressant de savoir le pourcentage d’électeurs qui recourent à la tactique employée à l’école. Quand c’est plate, ou que ça fait trois fois que tu entends la même chose, tu tombes dans la lune. Même chose dans la vie, quand tu n’es pas intéressé, tu arrêtes d’écouter.
N’essayez pas de me faire accroire que c’est un « débat d’idée musclé », c’est juste de la chicane. Aucune collaboration. Pourquoi pas monter dans le ring à la Rocky tant qu’à y être ? Ben non, il ne faut jamais lever le ton. On est tellement civilisé.
N’oubliez pas ! Dans quelques courts jours on commence la campagne pour vous culpabiliser au maximum si vous avez l’ombre d’une intention de ne pas aller voter.
« Il y a des gens qui meurent pour avoir le droit de voter » (ajoutez sanglots ici)