ACCOUCHER À L’HÔPITAL DE SAINT-GEORGES
Une expérience unique dans la Beauce
L’hôpital de Saint-Georges vient d’annoncer, par voie de communiqué que dorénavant, les femmes qui accouchent à ce centre hospitalier se voient offrir de gérer elles-mêmes leurs doses d’analgésique, et ce, grâce à la péridurale ambulatoire, une technique appliquée sous surveillance médicale étroite continue.
Ainsi, par cette annonce, l’hôpital de Saint-Georges devient le tout premier centre de la Chaudière-Appalaches à offrir ce service, qui est, précise-t-on, rarement disponible hors des centres hospitaliers universitaires.
L’arrivée de la péridurale ambulatoire découle de l’engagement des six anesthésiologistes et de l’ensemble de l’équipe de l’unité mère-enfant qui ont voulu répondre aux demandes des femmes de la région.
La Fondation du Centre hospitalier Beauce-Etchemin a, pour sa part, défrayé les coûts des équipements nécessaires. La coordonnatrice de l’unité mère-enfant, madame Brigitte Veilleux, explique que la péridurale ambulatoire offre de nombreux avantages. « Les femmes peuvent mieux contrôler la douleur tout en évitant une analgésie trop forte. Qui plus est, très souvent, la péridurale ambulatoire leur permet de garder une liberté de mouvement pendant le travail, plutôt que d’être confinées au lit. »
Césarienne et peau à peau? C’est possible!
Autre avancée des plus intéressantes, les familles qui vivent un accouchement en salle d’opération et qui le désirent peuvent désormais s’adonner au « peau à peau » avec bébé, et ce, dès sa naissance. Jusqu’ici, pour différentes considérations relevant principalement de l’organisation du travail, cela ne leur était pas offert. Madame Veilleux ajoute que, « convaincus des bienfaits du peau à peau sur le bébé, nous avons fait le nécessaire. Les études démontrent que le « peau à peau » réduit le stress du bébé et l’aide à régulariser sa température, sa fréquence cardiaque et respiratoire de même que son niveau de sucre dans le sang. C’est très bénéfique! »
Naître chez nous
Au CSSSB, une équipe d’omnipraticiens en obstétrique ainsi que les équipes en gynécologie et en pédiatrie assurent aux familles une qualité de services reconnue. Rappelons par ailleurs que trois gynécologues-obstétriciennes joindront l’équipe médicale du CSSSB d’ici à la fin de l’année, dont deux dès septembre. Rappelons que toutes les femmes de la région profitent d’un suivi obstétrical. Quel que soit le professionnel qui intervient, aucun effort n’est ménagé pour que bébé puisse naître dans des conditions optimales. Un programme de prévention des risques obstétricaux, AMPRO, est implanté à l’Hôpital de Saint-Georges depuis plus de trois ans. Le respect est une valeur partagée qui se traduit par une approche personnalisée et qui nous amène notamment à offrir des méthodes analgésiques alternatives tels les massages ou le recours au bain ou au ballon. Chez nous, l’allaitement maternel est favorisé. L’Hôpital de Saint-Georges mène une démarche au terme de laquelle il sera désigné « Ami des bébés », en reconnaissance de ses pratiques exemplaires. Chaque année, environ 800 enfants naissent à l’Hôpital de Saint-Georges.
Ce qu’offre le CSSS de Beauce
Il est important de préciser que le Centre de santé et de services sociaux de Beauce est un établissement public qui offre des services de santé et des services sociaux à la population des MRC Beauce-Sartigan et de Robert-Cliche. Il offre aussi certains services de santé spécialisés et surspécialisés à la population des Etchemins. La qualité de ses soins et services est reconnue par Agrément Canada. Le CSSS de Beauce regroupe l’Hôpital de Saint-Georges, les CLSC de Saint-Georges, La Guadeloupe, Saint-Gédéon-de-Beauce, Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce ainsi que les centres d’hébergement de Saint-Georges, secteurs Est et Ouest, et de Beauceville.
En outre, le CSSSB est responsable de la Centrale régionale Info-Santé/Info-Social ainsi que d’une buanderie à vocation sous-régionale. Près de 2000 personnes, employés, médecins et bénévoles, assurent les services dans ces installations et dans la communauté.