LA SOLLICITATION
Trop, c’est trop !
Par: Thérèse G Légaré, collaboration spéciale

Que de gaspillage !
De novembre 2010 à novembre 2011, j’ai reçu par la poste, 114 demandes de dons provenant de 35 différents organismes de charité. J’ai donc reçu en moyenne, 3,25 sollicitations par organisme.
Jusque-là, pas trop de problème… (si ce n’est que mon conjoint, à la même adresse, en a reçu presque autant, mais il n’en sera pas tenu compte ici.)
Lorsqu’un organisme : l’Institut national canadien pour les aveugles, pour ne pas le nommer, m’adresse 14 demandes à lui tout seul, que la Société de recherche sur le cancer m’en adresse 11 et que Médecins sans Frontières m’en adresse 9, là, je trouve qu’il y a exagération.
L’Armée du Salut, la Croix rouge canadienne-Québec, la Fondation des Auberges du Cœur et la Société protectrice des animaux ne m’en ont fait parvenir que 7 chacune.
En guise de protestation cette année, en fin novembre plus précisément, je compte retourner à ces organismes, tous les feuillets de souscription que chacun m’a fait parvenir. Au lieu de les accompagner d’un don comme j’ai l’habitude de le faire, je vais expliquer les raisons de mon abstention.
En fait, je pense qu’une trop grande proportion des dons qu’ils recueillent sert à couvrir des frais postaux, des frais d’impression de toutes sortes : étiquettes, cartes de Noêl, carnets personnalisés, etc., ou encore sert à l’achat tout à fait inutile de gadgets, de stylos, de sacs à cadeaux… J’ai devant moi une poignée de 12 stylos encore dans leur emballage dont je ne sais trop que faire. Que de ressources gaspillées en pure perte !
Loin de m’inciter à faire un don, ces envois répétés me révoltent. Je n’aime pas supporter ces dépenses de marketing et d’administration, au détriment des causes que je voudrais servir.
J’ai tenté à quelques reprises de refuser lesdits envois postaux en les retournant à la source, mais cela n’a eu aucun effet et les sollicitations suivantes ont continué à m’envahir.
J’ai fait parvenir mon adresse à l’organisme auquel on peut demander que notre nom soit exclu de toute sollicitation. Ça n’a rien changé non plus.
À l’atelier de réflexion de l’Afeas Saint-Georges, les 6 personnes présentes connaissaient bien cette problématique pour en avoir été l’objet, elles aussi.
Qu’en est-il pour vous ?
L’atelier de réflexion serait heureux de recevoir vos commentaires et suggestions sur le sujet, si le cœur vous en dit… à l’adresse courriel : [email protected]
Thérèse G. Légaré, membre Afeas de l’atelier de réflexion 2011-2012