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Ouellet & Co: Rock Classique

Par: Joffre Grondin

Germain Ouellet, de Ouellet & Co. un jeune retraité actif avec sa superbe basse à six cordes.

On ne dira jamais que les frères Ouellet sont tombés de la dernière pluie. En entendant Radar Love et Jump de Van Halen au début de la prestation, la pluie annoncée pour ce soir-là, a simplement refusé de tomber. Musiciens chevronnés, Germain à la basse, Jean-Marie à la guitare, Sylvain aux percussions et Jonathan Vachon au clavier, forment Ouellet & Co., un groupe très bien coordonné ; en bon français, un groupe « tight ».

On peut qualifier d’impressionnant le spectacle de ce mercredi soir à l’Arboretum. Il a été reçu par un public plus que réceptif, venu non seulement de Saint-Georges, mais de Beauceville, Saint-Honoré, Saint-Éphrem, Saint-Benoit, Saint-Benjamin et bien sûr de Saint-Prosper leur paroisse d’origine.

Sylvain Ouellet derrière la batterie. Toujours impressionnant tout ce matériel sur quoi taper.

Vieux routiers, très à l’aise sur scène et dans leur relation avec le public — dont une bonne partie les connait depuis longtemps d’après les réactions — leurs pièces couvrent beaucoup de terrain, de Journey à Pink Floyd, de Cold as Ice de Foreigner à Have a Nice Day (qu’ils ont fait en rappel) de Bon Jovi.

Le groupe concède que Bohemian Rhapsody de Queen a nécessité « plusieurs heures », ce qui n’est pas étonnant quand on sait que la pièce de style opéra rock comporte plusieurs parties et est dépourvue de refrain. On retrouve sur Wikipédia une analyse complète de la pièce qui devrait intéresser les amateurs. La mention est simplement pour montrer le calibre du groupe.

Sweet Home Alabama, datant de 1974, la plus célèbre chanson du groupe Lynyrd Skynyrd, garde toute sa fraicheur dans leur interprétation ; la simple mention du titre provoque plusieurs hochements de tête approbateurs dans le parterre. Le courant passe.

Très apprécié le numéro père fille. Maude et Jean-Marie Ouellet

On va de Band on the Run et Live and Let Die de Paul McCartney au rock progressif avec Roundabout de Yes et Tom Sawyer de Rush. On aura même droit à un duo père-fille très apprécié de l’audience ; Jean-Marie et sa fille Maude reprennent avec brio le succès de Tina Turner et Brian Adams, It’s Only Love.

 Y’avait du monde!

Jonathan Vachon au clavier, une présence assez intense

Difficile d’évaluer une foule, mais à l’Arboretum on pouvait voir d’un coup d’oeil qu’il y avait du monde partout. Non seulement à l’avant du kiosque, mais sur le côté et même à l’arrière. Grâce à une sonorisation bien balancée par l’efficace technicien, tous entendaient très bien, sans que ce soit trop fort. Délicatesse très appréciée.

 « Fantastique ! belle expérience ! » a lancé Jean-Marie Ouellet en remerciements. Les applaudissements ont montré que tout le monde était d’accord.

 Les frères Ouellet

En plus d’être des musiciens connus et appréciés depuis longtemps dans la région, les trois frères originaires de Saint-Prosper oeuvrent dans le milieu de l’éducation. Germain, qui jusqu’à très récemment tenait la barre de la polyvalente de Saint-Georges depuis quelques années, vient de joindre la catégorie retraités actifs.

Le visage de Sylvain Ouellet donne une bonne idée de l'ambiance qui régnait ce soir-là.

Ceux qui sont passés par là ont toujours un sourire en pensant à cette période. On ne réalise pas avant début septembre qu’une nouvelle étape de vie vient de commencer. Adolescence, études, travail, liberté créative. Bienvenue à bord Germain Ouellet.

Revenant au début septembre, Ouellet & Co. sera en vedette à l’aréna de Saint-Prosper vers la fête du travail. Il y a fort à parier qu’une partie de l’audience de mercredi sera au rendez-vous.

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