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BEAUCEVILLE SAIT FAIRE

Hommage aux pionniers

Par: Joffre Grondin

La plaque enfin dévoilée !

Pour honorer la mémoire des premiers arrivants à Saint-François et ainsi honorer la mémoire des ancêtres, un quart de millénaire s’est provisoirement évaporé dans l’église de Beauceville ce dimanche. Dans l’ambiance d’une messe traditionnelle, le cérémonial d’autrefois a revécu, soutenu par les habits d’époque diaprés portés par la bourgeoisie, la noblesse et les représentants du culte d’alors.

Le choeur de l’église était de toute beauté, des enfants de choeur au célébrant, des nombreux prêtres originaires de Beauceville aux invités, tous étaient costumés. « Y’en a qui ont dit déguisés », dira le célébrant avec humour ; il ira plus tard jusqu’à asperger — avec le sourire — plusieurs personnes avec le goupillon lors de la bénédiction de la plaque, qui n’en sera pas une finalement. Mais n’anticipons pas.

Toujours extrêmement importante sinon vitale pour l’ambiance, la musique. On a pu renouer avec le chant grégorien, à propos duquel le compositeur Cyril Scott affirmait sans rire qu’il est « trop austère pour éveiller des sentiments plaisants », mais que « ce chant tendait à assurer un plus grand contrôle sur le corps des émotions ». Une façon de dire que le grégorien, c’est beau et ça calme.

Denys Duval, membre et originateur de la chorale, a fière allure dans son costume d'époque

Dirigée par Johanne Bolduc avec la précision et la finesse qu’on lui connaît, la chorale comprenait les Denys Duval, Bruno Laplante, France Duval, Laurie Bourque, Mario Bourque, Marc Pomerleau et autres gens de talent, connus dans le milieu à des degrés divers, qui ont tous offert une prestation à leur mesure, à la grande satisfaction d’une assistance qui sait apprécier la qualité.

Pour une messe traditionnelle, le temps est notablement ralenti. Les dépressions nerveuses étaient rares au XVIIIe siècle. Tout ce beau monde est donc calmement sorti de l’église, enfants de choeur en tête, pour l’inauguration de la plaque commémorative. On allait enfin connaître pourquoi les organisateurs avaient toujours une réticence quand ils mentionnaient le mot « plaque ».

Un livre de mille livres, ça frappe plus qu'une plaque

Asperges me domine

Le comité organisateur, Pierre Cloutier, Gisèle Fournier, Michel M Mercier et Andrée Roy étaient particulièrement fiers, de la « plaque » qu’eux seuls avaient vue. Quand Pierre Cloutier et André Garant eurent procédé au dévoilement, la réaction de l’assistance montra qu’ils avaient raison. On apprend que le « livre » commémoratif pèse mille livres et que le socle pèse également mille livres. La bénédiction faite dans les règles et avec le sourire officialise le dévoilement.

Si votre âge vous qualifie pour saisir l’allusion, une version tout à fait originale est disponible ici:http://www.youtube.com/watch?v=3gYQWKCqxEE&feature=related

 

André Garant avait promis d'être court et a tenu parole, mais comme le démontre la photo, concision n'exclut pas humour

 

Le clocheton qui s’était tu.

Vers 1982, André Garant alors dans la mi-trentaine, curieux et flairant quelque chose, avait, à l’aide du sacristain, grimpé tout en haut du clocher vers l’arrière de l’église et découvert un clocheton qui était là depuis le XVIIIe siècle, silencieux et abandonné depuis on ne savait quand. Un historien n’oublie pas. C’est pourquoi, ayant récemment refait le parcours, qui n’est pas facile, c’est en ce 12 juin 2011 que va sonner depuis la première fois depuis très très longtemps le fameux clocheton.

Dans toute cette atmosphère historique, ce sera Gaétane Boucher, perruque blanche et superbe robe dix-huitième, qui sort d’un mouvement élégant… son cellulaire pour donner le signal au sacristain de sonner la cloche. Back to the Future.

Petite pause vingt-et unième siècle. Véhicules automobiles. Ce n’est pas terminé. Tous au club de golf. Les organisateurs, une équipe tricotée serrée, a préparé un banquet reconnaissance pour 230 personnes.

Et de plus…

Les organisateurs tenaient à inscrire cette ligne hommage sur la base : Reconnaissance aux épouses de ces pionniers

On aperçoit Eloy Roy, prêtre des Missions étrangères, de retour au Québec depuis quelques années, également neveu de la grande ethnologue Madeleine Doyon.

Pierre Cloutier, initiateur du projet, Michel M Mercier et Gisèle Fournier sont 2 des organisateurs

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