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SOCIÉTÉ LYRIQUE DE LA BEAUCE

Bouquet ou voyage ? On aime les deux 

Par: Joffre Grondin

Le concert de printemps 2016 de la Société lyrique

Le concert de printemps 2016 de la Société lyrique

Devant un auditoire qui devait friser les 400 personnes, la Société lyrique de la Beauce présentait son concert printanier ce samedi 14 mai 2016, dans la magnifique église de Saint-Georges, sous le titre Bouquet de plaisirs. Un concert principalement axé sur la musique sacrée.

Au cours des 25 dernières années, on a vu la Société régulièrement appuyée d’un nombre imposant de musiciens. Ce soir-là, accompagnée simplement de Josée Tardif, la pianiste attitrée, et de la violoniste Claudia Tanguay, la magie de la Société lyrique s’est présentée, immiscée, glissée, et subtilement imposée, un peu à la façon d’une rêverie ou d’une séance de méditation qui transporte dans une dimension un peu en dehors de la nôtre.

N’oublions pas que la musique sacrée était conçue pour « élever l’âme », l’audience trouvait très facile de se laisser envelopper par les effluves sacrés de ce bouquet de plaisirs.

Certaines pièces étaient plus aimées que d’autres — les « bravos » fusaient régulièrement —, mais ce qui frappe, chaque fois d’ailleurs, est l’atmosphère très particulière créée par cet ensemble vocal qui a développé une niche unique en région.

La fidélité des auditeurs depuis presque un quart de siècle cautionne cette formule gagnante.

Sonya Lachance, Robert Lachance et Jean Poulin interprétaient un Gloria de Gounod,

Sonya Lachance, Robert Lachance et Jean Poulin interprétaient un Gloria de Gounod,

Le programme éclectique du printemps 2016, choisi par le comité musical en collaboration étroite avec le directeur Vincent Quirion, était familier à une bonne partie de ce public choisi : plusieurs Vivaldi, un Verdi, le très connu Va pensiero de Nabuco, deux Jenkins, l’Ave Verum, et le Benedictus avec sa très longue introduction au violon où on se demande si chorale il y a, mais ça vaut la peine d’attendre;  le Magnificat de Buxtehude, le Dirait-on Dirait-on Dirait-on Dirait-on Dirait-on Dirait-on de Narcisse, non, de Lauridsen; Haendel terminait les parties avec deux de ses alléluias, dont celui du Messie à la toute fin,  comme il se doit.

N’oublions pas les solistes !

Parmi les vingt et une danses hongroises de Brahms, la plus connue est sans aucun doute la cinquième, très souvent jouée. Charlie Chaplin l’a même employé dans une scène d’un de ses films où il rase un client en suivant le rythme de la musique. C’était un plaisir d’entendre Claudia Tanguay la rendre au début de la deuxième partie, juste avant le Laudamus te, avec Odette Desrosiers et Dominique Roy. Quelles voix !

Louise-Rachel Dion

Louise-Rachel Dion

Ne pas oublier la belle prestation de Louise-Rachel Dion, dans L’autre rivage, une des quelques pièces qui  n’étaient pas en latin. Un autre duo, de Anne-Julie et Marie-Hélène Cliche a été très apprécié; les bravos ne trompent pas.

Sonya Lachance, Robert Lachance et Jean Poulin interprétaient un Gloria de Gounod, qui a été applaudi avec sourires. Jean Poulin, basse, s’est exécuté avec le D’egitto là sui lidi de Nabucco. Résultat : des bravos et des personnes debout.

Tant qu’à être dans les bravos, bravo à l’enflammée Suzanne Bougie pour son animation.

Et… félicitons de tout cœur la ou les personnes qui ont eu la délicate attention de dédier le Cantique de Jean Racine au chic type à la belle voix de basse que fut Lévis Bourque, décédé récemment.

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Pour fêter les 25 ans de la Société lyrique de la Beauce, une réunion de quatre chœurs, plus de 200 choristes sera en spectacle à Saint-Georges le 10 décembre de cette année. À ne pas manquer.

Plus près de nous, la Société lyrique participera au concert d’orgue de Dominique Gagnon, organiste reconnu, à Sainte-Marie, le 5 juin.

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