Bravo la chorale de la FADOQ
LES VOIX D’OR DE L’ÂGE D’OR
Par: Joffre Grondin

En concert
Concert intimiste et bon enfant comme toujours, qui plait autant aux choristes eux-mêmes qu’à l’audience d’amis et de connaissances, le concert annuel de la chorale de la FADOQ était présenté ce vendredi. Une prestation « marquée par la bonne humeur et le plaisir de chanter ensemble où l’on invite des amis pour partager le plaisir », comme le présente le maestro André Goulet dans sa présentation.
Une large part est réservée à la chanson française de plusieurs époques, Bécaud, Aznavour et Édith Piaf bien sûr, mais également Henri Salvador avec Une chanson douce, avec laquelle vous pouvez endormir vos petits enfants ; Claude Lelouch d’Un homme et une femme et même deux succès de Mireille Mathieu, qui chantait en treize langues, sans oublier Marjolaine, que chantait mon père.
Solamente una vez, littéralement seulement une fois ; A Summer Place, on se rappelle le film avec Troy Donahue et Sandra Dee et Percy Faith qui en a fait un classique ; Smile de Charlie Chaplin, aussi connu comme J’ai ton sourire dans mon coeur et l’inoubliable All I Have to Do is Dream un succès des populaires Everly Brothers ont été très appréciés.

On se le demande comment André fait pour jouer comme ça
C’est la vraie de vraie qui enclenche la deuxième partie. On s’en souvient comme de « l’annonce de Coke ». Peu après, et ici, le titre dit tout: Pot-pourri de chansons douces et tendres était vraiment tout en douceur. Tout le monde a tapé des mains pour Beer Barrel Polka, en français La,la,la polka qui a d’ailleurs été redemandé en rappel.
Pour se rapprocher du Québec et de l’été, l’interprétation de Le sable et la mer que chantaient Ginette Reno et Jacques Boulanger fut impeccable, si vous ne me croyez pas, demandez à Martial Audet, c’est lui qui me l’a dit et croyez-moi, on peut se fier à son oreille.
Une belle soirée
Comme pratiquement tous les spectateurs étaient des amis et qu’il n’y avait pas suffisamment d’espace disponible derrière le rideau, les choristes sont demeurés dans la salle dès leur arrivée, à leur grand plaisir, ce qui permettait d’accueillir chaleureusement les gens à leur arrivée. C’était parfait. Accueil à la bonne franquette.
Interrogées à l’intermission, plusieurs personnes réagissent spontanément avec pratiquement les mêmes mots : « Ça parait que les gens ont du plaisir à chanter ensemble ». Et c’était vrai.

Un peu avant le concert, une bonne ambiance
Un mot sur la présentation. Michel Laflamme a fait ses devoirs. Ses introductions étaient sobres et de bon goût et non seulement évitaient le sombre écueil des longueurs, mais adoptaient un ton juste et factuel, donnant des détails amusants et pertinents sur la vie des interprètes ou des auteurs. On apprend que Paul Buissonneau, le Picolo de la Boîte à surprises, passa 4 ans dans Compagnons de la Chanson.
Il y va même d’une touche de délicatesse pour préciser au passage le rôle de l’arrangeur — André Goulet en l’occurrence — qui a réussi à donner une saveur différente à une chanson datant d’un demi-siècle.
Un autre spectacle présenté à Place de l’Église, même si pour plusieurs c’est encore la salle paroissiale. Depuis tant d’années, elle en a vu passer du monde cette salle. Ce spectacle-ci était, il faut le souligner, juste de la bonne longueur, ni trop long, ni trop court. On pourrait qualifier cela de touche de professionnalisme.
Le spectacle terminé et les choristes de retour dans la salle, les conversations entre amis vont bon train, en prenant une consommation. On appelle ça une soirée régénérante.
Et comme il faut suivre son temps, il y aura un cd et un dvd de disponibles. Les membres de la chorale peuvent fournir plus de détails à ceux intéressés d’en obtenir.